L'épopée - Ici le destin scèle chaque évènement.

Les skavens tremblent dans ce navire ; bien qu'à l’extrême opposé du Durchii, leur peur est évidente, même le ventripotent frissonne régulièrement. Un peu mieux et les nordiques auraient tué ce maudits elfe. Pourquoi donc ses couards n'ont-ils pas suivi ce géant stupide ? Ah ! Ils faudra le tuer, ce rat de Naggarythe ! Voilà qu'ils accostent à côté de Vargs, ce maudit rat ne va quand même pas les laisser entrer dans Vargs ?... Si... Vaseux impotent ! Vermine à broyer !




Ha ! C'est bien nos ahuris de nordiques qui sortent de la ville ! Parfait, pas même l’intelligence de fuir ce rat  aussi négligent qu'engraissé !... Mais que font-ils encore ? Il ne fuient pas cette caravane de nordique ? Les humains n'ont pas de cervelle ! Ils sont fous ! abêtis ! oiseux ! ... hum. Bon, ils s'équipent, s'arment... c'est pas si mal...

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Mais n'approchez pas de ce monstre !!! Non !... La créature à quatre bras semble calme, c'est une chance de plus ! Le rat cornu est avec nous... Crétins d'humains, Ô oui ! Ils sont tous assommés, c'est sur ! Passez votre route ! Voila...



     « Chef ?
- Qu'y a t-il minable ?
- Des humains ont tendu en embuscade notre groupe ?
- Évidement ! Ils sont moins discrets que la grande cloche hurlante ! Allez ! Fait place ! Montre-moi ça.... »

Ah ! Ils sont en position de combat, c'est déjà pas mal... Leur ennemis sont des faibles, il n'y a que leur chef avec sa hache qui peut poser problème... Quoi que... Un propulseur Skaven ? Ah ! Ce sont des esclaves des Mashyrs ! Maudit clan, nous aurions du les asservir ou les broyer directement ! Espérons que la terreur que nous leur avons infligé leur serve de leçon... Ma'al lance ses haches comme un Jezzail... je n'aime pas ça... Bon, il s'en sont occupé sans blessures... sauf pour le Durchii ! C'est très bien, une plaie à l'épaule, c'est un gage de survie pour notre gros inepte ! Empoisonner les esclaves ? Bonne idée, mais inconséquente s'ils ont une broyeuse... un poison aussi concentré qu'il soit n'en est plus un lorsqu'il est dilué dans 1000 tonnes de farine...

.......

Crétin ! Venir seul pour demander de l'aide au clan Mashyr, qu'a-il dans la tête ? Heureusement que ce clan renégat et pouilleux est sombré dans la paranoïa, ils ont flairé un piège et l'ont laissé partir... pour l'instant. Et voilà que ce gros infatué s'en revient au campement, enjoignant ce groupe obsolète à fuir durant un quart de jour, il n'est pas complètement stupide, mais un quart de jour, c'est le huitième du nécessaire ! Stupide empatté ! Le durchii souffre, quelle fortune favorable d'avoir pris une flèche dans l'épaule, heureuse victime de l'unique rôle des esclaves : avoir de la chance.



Et cet honnis maraudeur lanceur de hache... Quel savoir faire, il faut se défier de lui, il est belliqueux, très belliqueux ; mais il a peur de quelque chose ! Il faut exploiter ce filon, peur de qui ? De quoi ? Pourquoi ? Il a lancé trois haches, causant trois morts... Ma'al : tu mourras bien assez tôt...

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Humains débiles ! Un seul au tour de garde alors qu'il ont fumé de la viande ! Que le clan Mashyr les broie ! Non... sinon il tueront l'abrutit... Kaleck, Ha ! Maudit gros rat infatué, un quart de jour... comme si ça avait la moindre signification pour nous les Skavens : fomentateurs d'apocalypse. Il dorment comme des mendiant dans le caniveaux alors qu'un coureur d'égout approche ! Qu'est-ce qu'il fait à ne pas se réveiller ce Durchii ahuri ? Il a la fièvre ! Il ne se réveillera pas ! Le clan Mashyr va les massacrer, sauf si... Le disciple d'Eshin dépose un parchemin sur la pierre qui renferme le gros rongeur et son KuiK dans leur trou oiseux. Il s'en va ? Ce clan est aussi dégénère que l'instinct de survie du boursouflé qui dort dans son antre superfétatoire ! Au moins auront-ils la vie sauve un jour de plus...

.......

« Maître ?
- Quoi, parle !
- Les insectes se sont réveillé.
- Et alors ?
- Vous m'avez demandé de vous avertir.
- Ils font quoi ?
- Le bouffi futile brûle la pierre, là ou le parchemin avait tracé la rune des Mashyr.
- Pourquoi ?
- Le suffisant se croit arrogant, maître.
- Ah ! Le faraud ! S'il était guidé il pourrait s'élever... Quoi d'autre ?
- Rien...
- Vermine inutile !... »

.......

Comment ça ? Une caravane de corsaires Durchiis ? Que font-ils ici ? Maudits soient-ils ! Mais pourquoi ces nordiques ganaches voudraient les combattre ! Tout ce qui s'éloigne de ma race s'éloigne de intelligence ! Et regardez-le moi ce grand important à la peau mate, aussi haut et vaseux qu'un rat ogre, il est trois fois plus gros et trois fois plus sot que notre patapouf, pourquoi harangue-t-il ses abjectes compagnons futiles vers un combat accessoire et déjà damné. J'en étais sur ! Le boursouflé ne sait pas commandé ! C'est trop tard, il va jeter une flamme sur les nordiques...

    Le prophète gris en herbe n'avait pas le choix, qu'importe s'il était pris dans son propre sort, mieux valait se consumer de ses propres flammes plutôt que laisser la possibilité aux nordiques de riposter.
    Il cracha toute sa magie dans un maelström abyssal, les flammes qui d'habitude, ne lèchent que la roche des profondeurs, se jetèrent sur les maraudeur.


Seul Kalek devait survivre, mais malheureusement pour Rierkik, il n'en fut pas ainsi. Margøt fut pris dans les flammes, comme Nayem et Daenien, mais la brulure, étrangement, n’atteint pas le colosse, seule sa roue du nord qu'il portait en pendentif se brisa.
Les hurlement de Nayem et Daenien montraient qu'à l'évidence un seul fut protégé par les Dieux. Alors que les cris de souffrance se transformaient en folie pour Daenien, ceux de Nayem se muèrent en un grand rire profond ; Lorsque les flammes furent passé, il ne restait que deux abomination, Nayem était calciné mais se tenait droit, comme au garde à vous, alors que ce qui restait de Daenien n'était plus qu'un immense amalgame d'organes dont la logique et la proportion étaient absolument démentes.


    Avant même que Daenien ne fut muté, Tsaï avait sacrifié la cicatrisation de son bras pour perforer le crâne du sorcier skaven d'une flèche parfaitement bien tirée, le rat n’eut même pas le temps de pousser un glapissement.




    L'abomination semblait sonné, non par les maleflammes, mais par sa subite métamorphose, il recula en titubant puis pris les jambes à son coup – ou plutôt les appendices qui lui servaient de jambes. Les hurlements du monstre s'estompaient à mesure que ce qui restait de l'ancien camarade de guerre s'éloignait ; laissant le groupe se recentrer sur lui.


    Ma'al était mal-en-point, il avait esquivé le gros de la flamme, mais les première langues de feu ne l'avaient pas pardonné, sa douleur était aisément visible, pourtant sa peau était encore là, peut-être tombera-t-elle, mais c'était une blessure légère à comparé de celle de Nayem.



Il n'y avait aucun doute pour ce dernier, le plus vieux des Dieux ne l'avait pas épargné, et le père et destin de toute vie a fait de lui son jouet, son image sur terre ; un symbole de la mort implacable.




    Le vacarme provoqué poussa le groupe à partir malgré les blessures de Ma'al, pour fuir tant les possibles Mashyrs traqueurs que les Durchiis esclavagistes.


   Mais ce fut un tiers poursuivant qui les trouva en premier : un Durchii, à l'évidence un noble ; son armure recouvrant entièrement son corps, il n'y avait qu'elle à scruter, un casque très haut, donnant l'impression d'une tête démesuré, mais ce casque était surtout un masque de mort. Les écailles de son armure en plaque étaient parfaitement agencées, il n'était pas un cavalier, car les écailles du haut recouvraient celles du bas. Pourtant il porte une bannière encombrante au possible que seul un cavalier pourrait brandir sans gène ; une bannière qui semble rappeler à Tsaï qu'il n'est pas son ennemi.




    Ce n'est pas sans de longues tensions que le groupe accepta un arriviste, et ce ne fut pas non plus de bonne grâce que le noble Durchii supporta qu'on puisse lui tenir tête. Ce fut un objectif commun qui unifia le groupe. Les nordiques voulaient tuer la caravane d'esclavagistes, Tsaï et les rats, non. Le garde noir lui aussi ne voulait pas imaginer une seconde de plus ses corsaires Durchiis en vie. Le groupe était lié et le plan ne se fit pas attendre, frapper par derrière, Tsaï exterminant les arbalétriers, avec l'aide du noble, Tirial. Puis la charge se fera comme les nordiques avaient pris l'habitude d'opérer : les boucliers devant, les autres derrière, en flèche. Tout se déroula comme il fallait, hormis pour Tirial qui reçu un carreau dans le mollet, heureusement à la superficie du muscle ; mais ce n'était pas seulement cette blessure qui rendit l'affrontement du chef des corsaire très périlleux. Tirial ne maniait pas la lame aussi vite, et l'officier matelots redoublait d'agressivité.

    En fin de compte les esclavagistes furent entièrement massacrés et les prisonniers libérés, le champion se libéra et fractura le crane du sang-froid qui tirait la caravane, puis il hurla :
"Je suis déshonoré, qui a l’audace de me défier ?"
Margøt ne réfléchi pas une seconde et releva le défi malgré son absence d'armure et sa carrure légèrement plus menue. Pourtant, d'une seule esquive, Margøt plaça un coup de son marteau en plein dans la tempe de son adversaire, qui s'écroula raide mort à ses pieds. La victoire était totale !


    Alors que Margøt coupait en morceau le champion pour récupérer son armure, Kalek en profita pour aller baiser une ancienne prisonnière consentante. Tirial tentait de dresser le sang froid déjà mal en point, il finit par mettre la bête inconsciente ; c'est ainsi qu'on commence le doux dressage de ses bêtes.
Les autres récupéraient les armures et les armes en pensant à enrôler certains hommes dans l'ost... Pour cette fois le temps les renforçait, le destin semblait leur sourire ; mais qui était derrière ce sourire ?