L'essor des songes
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 Warhammer online !

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Eon
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Eon


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MessageSujet: Warhammer online !    Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 13:32

Pour ceux qui ont joué à Warhammer online.
Vous vous rappelez de notre bon vieux rustre de Karl, rôliste intégriste, ennemi de la princesse Alsina rôliste fantaisiste mais sympatique et dévouée.

Evidemment, je ne vais pas vous mettre le back ground d'Alsina...
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Le mechant

Le mechant


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MessageSujet: Kàrl.   Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 13:35

Kàrl


Karl se retourna une dernière fois, pour voir sa mère qui lui faisait signe.

– Allons ! jeune homme, foin de ce sentimentalisme, la guerre est partout, et l’Empire a besoin de toi ! Presse-toi un peu.

Le sergent recruteur lui lança un regard qui ne laissait pas place à quelque réplique que ce soit. De toute façon, Karl n’avait pas son mot à dire et il le savait. Il suivit alors les deux soldats sur la route qui menait à la ville. En 16 ans, il ne s’était rendu à Altdorf que deux fois, et jamais seul. Il y avait dû rencontrer son tuteur, ainsi que le cadavre froid de sa tante. Il était partagé, comme toujours. Découvrir la vie, la grande, aux côté de grands guerriers comme seul l’Empire peut en former, participer à maintes batailles plus tard narrées aux enfants de toutes les contrées de l’Empire, voyager, et sentir ô combien la vie est précieuse, quand cette montée d’adrénaline vient au moment où l’on entend les tambours de guerre adverses. Mais aussi, risquer sa vie pour de bon, tout perdre et ne rien donner en échange. Quel gâchis. Il pourrait rester paisiblement à la ferme du Reikland avec sa mère et son oncle, loin de la menace du Chaos.

– Quel est ton nom, petit ? lui demanda le sergent.

– Ungevandt, Karl Ungevandt, monsieur.

– Sergent ! tu devras t’habituer à parler aux supérieurs en les appelant par leur grade, c’est compris ?

– Oui, mons... Sergent.

– Bien.

Le sergent écrit quelque chose sur un parchemin qu’il tendit à Karl :

– Signe là.

Karl ne savait pas lire, et encore moins écrire. Il regarda le sergent avec un air un peu perdu, mais se disant qu’il était temps de montrer un peu de force, il prit le manuscrit, et griffonna un sigle quelconque là où le sergent avait l’air de regarder.


Le sergent reprit le parchemin, jeta un œil à la signature, mais prit un air surpris. Il regarda Karl, puis la signature encore, et son air se fit de plus en plus inquiet.

– Tu as dû pratiquer longtemps pour choisir cette signature, mon petit.

– Oui, mons... Sergent !

Le sergent semblait réellement troublé par ce qu’il avait écrit. Peut-être Karl aurait-il dû avouer son ignorance ?


***



– Reformez la ligne ! Reformez la ligne !

Karl ne parvenait pas à maintenir un front cohérent, ses lignes étaient percées à trop d’endroit pour qu’on puisse encore parler de « ligne ». Karl désigna son second, Umler :

– Umler, occupe-toi de nos détachements, je ne veux pas qu’au moment où ces chiens reviendront, nous nous retrouvions seuls. Assure-toi bien que les arquebusiers nous soutiendront, et que la milice locale contre-chargera au bon moment. Si l’un deux devait défaillir, le plan serait un échec, m’as-tu bien compris ? Karl sentait bien qu’Umler n’était pas rassuré. Rassure-toi mon ami, ne nous sommes-nous pas tirés de situation semblables à celle-ci ?

– Sergent, je f’rai tout ça. Mais tu crois pas il faut un renfort pour nous ?

– Les piquiers d’Averland sont en route, il semble que le front est se soit un tant soit peu dégagé en notre faveur. Je vais de ce pas raffermir notre ligne. Le centre ne doit pas faillir Umler !

– Ya, sergent !

Karl lui lança un dernier regard, le plus rassurant qu’il puisse faire, mais au fond de lui, il n’était pas plus rassuré que l’ancien Kislévite. Les cent cinquante lanciers du Reikland à la tête desquels il avait été placé avaient purement et simplement été mis en déroute par les chiens. C’est pourtant une tactique usuelle des farouches guerriers nordiques. Ils envoyaient toujours d’immondes bêtes qu’on pouvait à peine qualifier de chiens tellement il ne leur restait rien de reconnaissable, pour déstabiliser les premières lignes adverses. Si les soldats n’y faisaient pas attention, les chiens pouvaient faire des ravages, et s’en occuper donnait du temps aux gros des troupes adverses pour avancer dangereusement. Mais cette fois-ci, Karl n’avait pas prévu que les lances seraient inefficaces contre de tels adversaires. En effet, les chiens rasaient le sol, et les lances étaient trop lourdes pour être maniées à cette hauteur. Les chiens passaient sans difficulté les rangées de pics pour dévorer les mollets de ses soldats, qui ne pouvaient réagir à cause de l’encombrement de leurs armes. Les lanciers étaient maintenant pour la plupart en déroute, et seuls les épéistes de Middenheim faisaient face à la menace la plus direct : les chevaliers du Chaos. Karl savait bien que les épéistes ne feraient pas le poids, ne serait-ce que cinq minutes contre de telles machines à tuer. Il fallait les piquiers ! Karl s’époumona :

– Hommes de l’Empire ! Formez la ligne ! Il n’y a rien derrière la fuite ! rien qui ne vous attends à part la mort que vous donneront certainement ces chiens de nordiques si vous ne vous battez pas ! Si vous fuyez, vous menez l’Empire à sa perte ! Un seul soldat qui fuit représente un Empire qui tombe ! Rassemblez-vous, piquiers ! vous êtes l’exemple à donner pour les armées futures ! vous tiendrez positions, et nous montrerons à tous ces misérables ce qu’est que la puissance de l’Empire des hommes !

Karl parvint à regrouper les piquiers en position plus ou moins homogène. Mais tout était à refaire. Les détachements avaient déguerpis, et il était peine perdu que d’essayer de retrouver vingt arquebusiers dans le désordre de la bataille. Quant à la milice, il savait pertinemment qu’ils préfèreraient se cacher que de rejoindre les combats.

C’est à ce moment que l’orage s’abattit sur eux. Dix chevaliers de Tzeentch, dans leurs armures changeantes et entourés d’une aura qui déformait l’espace et le temps autour d’eux. L’instant d’avant, ils semblaient être à l’autre bout du champ de bataille, maintenant ils étaient sur eux, et Karl n’était pas prêt. Personne n’était prêt.

– Levez les lances ! Karl eu juste le temps de donner l’ordre avant l’impact.

Comme on leur avait appris à la caserne, mais hélas pas assez sur les champs de bataille, les piquiers levèrent tous leurs armes au même instants, en donnant une impulsion sèche vers les montures adverses. La plupart des piques se brisèrent instantanément sur le cuir démoniaque des destriers du Chaos. Sous les yeux de Karl, la ligne de chevaliers s’enfonça sans peine dans la marée de pointes acérées. Il n’avait jamais vu une chose aussi incroyable. Cent cinquante piquiers devaient pouvoir arrêter n’importe quelle cavalerie ! Mais pas celle de Tzeentch, pas n’importe quelle cavalerie du Chaos. A l’instant de l’impact, il y eu bien la détonation des vingt arquebuses, qui firent tomber un ou deux guerriers de leur monture, mais la milice prit immédiatement peur et resta tétanisée sur place au lieu de flanquer les ennemis comme prévu.

Le centre ne devait pas faillir.

Karl se ressaisit aussi vite qu’il le put. Il sorti son épée et lança un cri en courant dans la direction des chevaliers, qui l’avaient déjà dépassé de cent mètres. L’un d’eux fit faire volte face à sa monture, et avec une rapidité surnaturelle, celle-ci fit demi tour et la voilà qui chargeait Karl de front. Karl eu le temps de se jeter sur un côté avant l’impact, et tenta de donner un coup d’épée dans les pates de la bête, mais la réalité semblait se distordre autour de son adversaire. Le chevalier s’arrêta net à quelques mètres de distance. Karl se releva, et pu voir son adversaire nettement pour la première fois. Karl comprit alors pourquoi les miliciens n’avaient pas trouvé la force de se lancer dans la mêlée. Le chevalier dégageait une aura démoniaque intense, sa monture crachant un mélange de fumée et de sang de ses narines. De longs pics saillaient de son cuir bestial, qui était marqué au fer de symboles chaotiques. Karl se demandait qu’est-ce que l’Empire pouvait bien aligner contre une telle puissance. Il tomba à genoux, en pleurant, attendant son destin. Puis, le destin ne semblant pas vouloir venir, il releva la tête. La bataille faisait rage autour de lui, mais c’était le silence absolu, le monde se rétrécissant autour de lui. Le chevalier du Chaos avait mis pied à terre, et avançait lentement vers lui, tenant un immense bouclier aux yeux multiples et une longue épée verte aux reflets multicolores. L’amure du chevalier était d’un bleu abyssal. Karl sentait que s’il y posait le regard plus d’un instant, il serait aspiré Sigmar seul sait où.

Le guerrier du Chaos était maintenant tout près. Karl pu voir son immense épée s’élever au dessus de sa tête... et il comprit l’erreur qu’il fit en sous estimant la puissance du Chaos.


***



Quand Karl ouvrit les yeux, il faisait noir. Il ne savait pas où il était, et il s’imaginait les pires choses. Il avait entendu parler de ce que peuvent devenir les guerriers qui disparaissent des champs de batailles, emportés par les tribus nordiques. Rien que de penser que c’était là ce qui lui arrivait, Karl tremblait de terreur. Il ne savait même pas quelle était l’issu de la bataille. Qu’étaient devenus ses soldats ? ce brave Umler ?

Karl regarda autour de lui, tentant de percevoir quelque indice dans la pénombre. Il était installé sur un lit de fortune, fait de planches brisées et de paille cramoisie. Les nordiques dormaient-ils ? Il ne put rien distinguer qui lui donna quelque renseignement sur l’endroit où il se trouvait. Puis, il senti quelque chose de froid sur ton torse. Instinctivement, il mit sa main à la poitrine, et senti un pendentif relié à une épaisse chaine froide qui faisait le tour de son cou. Karl ne pouvait voir le symbole en question, mais immédiatement, il fut rassuré, poussant un long soupir en sentant une forme en V, dont les deux branches présentaient des irrégularités.

Une comète à deux queues.

Karl était donc dans un lieu impérial, probablement chez les sœurs hospitalières de Shallya. Il avait donc survécu à la bataille...Karl serrait le symbole impérial tellement fort qu’il en eu mal à la paume. Il réalisa soudain que ce n’est pas parce qu’il serrait la comète trop fort qu’il souffrait, mais bien parce qu’elle chauffait. De plus en plus. La douleur devenait si intense qu’il dut lâcher le pendentif qui vint bruler sa poitrine. Karl du retirer la chaine de son cou tant la température du talisman montait. Il jeta l’objet à terre, qui immédiatement redevint obscure, et donc froid. Karl ne comprenait pas. Il avait entendu parler de talisman protecteur, mais ceux-ci servait à absorber les énergies corruptrices lorsqu’elles se manifestaient, pourquoi le talisman s’était-il mis à chauffer ainsi ? où était la corruption ? se pourrait-il que... ? Karl ne pouvait envisager une telle chose. Il inspecta son corps à la recherche de quelque mutation que ce soit, il avait entendu dire que la corruption engendrait systématiquement des mutations avec le Chaos. Rien, il était physiquement entier. Quand sa main passa sur son cœur, rassuré, il senti une cicatrice. Il portait maintes cicatrices, mais pas à cet endroit. Les blessures au niveau du cœur étant souvent fatales... Puis ce n’était pas une cicatrice à proprement parler, pas de longue estafilade, pas d’entaille profonde, pas de couture. Il ne sentait que trois points, comme si des aiguilles avaient été enfoncées dans sa chaire.

Au moment où Karl se décidait à déguerpir, la grande porte boisée s’ouvrit, et trois personnes pénétrèrent dans ce qui semblait maintenant être une grange aménagée. Karl reconnu immédiatement, à la faible lumière matinale, son supérieur direct, Herr Krankstein, chef du corps d’infanterie du Reikland. Il était accompagné de deux sœurs hospitalières du temple de Shallya.

– Ha ! Voici notre miraculé ! annonça Krankstein. Sergent, vous revenez de loin, je peux vous le garantir. C’est en parcourant le champ de bataille, après notre victoire incontestable sur les nordiques, que ces sœurs vous ont trouvé inconscient, mais bel et bien vivant.

– Une victoire vous dîtes ? Nous avons...gagné ?

– Hem... Oui, par Sigmar ! Mais je crains qu’une autre victoire comme celle-ci, et nous n’aurons plus d’armée... Nos éclaireurs rapportent que les nordiques se sont dispersés en Norsca, ne laissant plus aucune force digne de ce nom pour menacer l’Empire. Jeune sergent, vous avez participé à la survie de votre Empire, et celui-ci vous en est reconnaissant ! Je dois vous laisser maintenant, l’Etat Major se réunit se matin, comme d’habitude à 6h30.

– Savez-vous ce qu’il est advenu de mon second, le lieutenant Umler ?

– Umler dites-vous ? Non, ce nom ne me dit rien, mais nous avons perdu quatre-vingt dix pourcent de notre infanterie, je doute qu’il fasse partie des survivants.

Karl ne sut jamais comment il avait survécu à sa rencontre avec le guerrier du Chaos. Il n’eu en fait pas le temps de mener son enquête.

Une prêtresse de Shallya entrait maintenant, venue rendre visite à tous les malades alités de cet hôpital improvisé. Lorsqu’elle arriva à la hauteur de Karl, il retint sa respiration.

– Sergent, il vous faudra voir notre grand prêtre, il m’a demandé à vous voir au plus vite. Vous êtes le dernier à vous être réveiller, et il lui faut bénir tous les survivants, au nom de Sigmar, afin que la corruption de la bataille ne vous touche point.

A ces mots, Karl posa sa main sur sa poitrine, sentant au travers de sa chemise sa nouvelle cicatrice qu’il n’avait pas encore pu examiner.

Karl franchit les grandes portes de l’église du village dans lequel il se trouvait. Le prêtre l’attendait. Karl avait été accompagné par deux sœurs, si bien qu’il ne put trouver le temps d’admirer sa nouvelle cicatrice.

– Bienvenu dans la demeure de Sigmar, jeune soldat. Suivez-moi, nous allons vous purifier le corps de l’esprit.

Karl, hésitant, suivit le prêtre dans un petit vestibule, au fond de l’église. Là, le prêtre l’examina, nu. Lorsqu’il aperçu la marque qu’il avait à la poitrine, Karl se raidit. Il pu pour la première poser les yeux dessus. Il y avait bien trois piqûres distinctes, disposées comme un V, avec une branche plus courte que l’autre. Une minuscule aura bleutée flottait autour de chacune d’elle.

Le prêtre se redressa immédiatement, et fixa Karl droit dans les yeux. Il ne pouvait y avoir d’autre raison à la présence d’une telle marque. Karl était bel et bien corrompu par une puissance du Chaos, et ce jusqu’au cœur, et donc, jusqu’au plus profond de son âme, c’est ce qu’allait penser le prêtre.

– Par Sigmar ! Vous êtes touché au plus profond ! Il n’y a qu’un seul remède, pour vous sauver, pour sauver votre âme des abysses du Chaos, je dois vous purifier !

Karl savait très bien ce que cela voulait dire. Les prêtres de Sigmar était avant tout des prêtres combattants, habitués à rencontrer la corruption du Chaos, à combattre « l’ennemi intérieur ». Le temps que Karl réalise ce qu’il se passait, le prêtre avait déjà saisi son marteau de guerre allait l’abattre froidement sur lui. Karl esquiva le coup, de justesse, mais trébucha sur une dalle irrégulière. Le prêtre se battait tout en prononçant des incantations ou des prières à son dieu guerrier. Karl se releva a temps pour esquiver un second coup, puissant mais maladroit. Il se dit que le prêtre de ce village ne devait pas souvent se battre contre de vrais soldats. Il profita que le mouvement large du prêtre pour le bousculer d’un violent coup d’épaule. Le prêtre recula de quelques pas, ce qui permit à Karl de sortir de l’impasse dans laquelle il se trouvait. Il cherchait maintenant un quelconque outil dont il puisse de servir pour combattre. Le prêtre revenait déjà à la charge. Karl saisit la première chose qui lui venait sous la main, qui se trouvait être un chandelier de fer, qu’il utilisa pour parer le prochain coup du prêtre. Il donna alors un violent coup de pied dans l’estomac de son adversaire, qui culbuta pour se retrouver à terre en face de lui. Karl eu tout juste le temps de lui sauter dessus et de le frapper à coups répétés de chandelier.
Avant qu’il ne réalise qu’il tuait un membre du clergé de Sigmar, Karl avait déjà réduit en bouilli le crâne du prêtre.

Karl se releva, le torse plein d’éclaboussures de sang et de cervelle. Il était encore nu. Il jeta alors un œil à sa marque. L’aura bleuté, semble-t-il, était plus intense, et sous le sang, elle donnait l’impression que les éclaboussures vivaient sur sa peau. Karl se frotta la poitrine et les bras avec la toge du prêtre, avant de se rhabiller.

Il devait fuir, loin, dans la forêt, loin de la civilisation humaine, dont il ne faisait plus partie. Il était fugitif, et, malgré lui agent du Chaos.


***



Pendant deux ans, Karl erra dans les forêts de l’Empire. Evitant les villes où il serait reconnu, et volant sa nourriture aux autres nomades. La guerre était finie depuis longtemps et un calme relatif était revenu sur les provinces impériales, qui pouvaient alors vaquer à leurs querelles usuelles. Karl ne savait pas vraiment où il allait ni ce qu’il allait faire pour survivre de manière plus stable. Il lui fallait sans arrêt cacher sa nouvelle marque, qui n’avait de cesse d’évoluer. Au départ trois points, qui progressivement semblaient se rejoindre dans des lignes sinueuses qui creusaient sa peau. Il n’en souffrait pas, mais savait bien que son destin était lié à cette marque, dont il ne savait toujours rien.

Il combattait maintenant brigands, errants, bêtes des forêts et mutants fugitifs comme il avait auparavant combattu guerriers et soldats. Il refusait de s’identifier à ces misérables reclus sans aucun espoir d’un jour retrouver leur dignité. Il restait un homme et comptait bien refaire sa vie.

Karl courrait pour essayer de semer ses poursuivants. Il avait laissé pousser ses cheveux et de longs poils au menton formaient une barbichette tressée. Il était méconnaissable, mais tout de même reconnu alors qu’il sillonnait les rues de Middenheim en quête d’un moyen quelconque de survivre. Il avait pensé trouver dans une grande ville un moyen de se noyer dans une masse anonyme et échapper aux autorités qui le recherchaient. Mais il était tombé dans un piège. Il avait rencontré un compagnon de régiment qui lui avait donné rendez-vous dans une taverne pour l’aider à se cacher. Karl y avait trouvé toute une patrouille prête à le saisir et à l’emmener. Il effectuait maintenant une visite express des ruelles de la ville, qu’il ne connaissait absolument pas. Il effectuait crochets sur crochets, en essayant de perdre les soldats, mais ceux-ci étaient bien plus à l’aise dans les quartiers de la ville que lui. Il déboucha alors sur une impasse, et n’eu que le temps de se retourner avant de voir que la patrouille était sur ses talons. Pas le temps de faire demi-tour, pas d’autres issues. Il observa rapidement tout autour de lui, mais le premier balcon était bien à dix mètres du sol et les murs impossibles à escalader. Il devrait se rendre et probablement mettre fin à ses jours avant qu’on le torture de manière soutenu et inimaginable. Il savait les services de l’inquisition bien trop efficace pour se résigner à leur faire face.

Karl fit alors face à ses poursuivants, mais, à sa grande stupeur, ils le regardaient s’enfoncer à reculons dans la ruelle sans le suivre. Il les voyait se parler et visiblement, ils hésitaient à le suivre. Mauvais signe ? Aubaine ? Karl n’eut pas le temps de trouver une réponse qu’un coup fulgurant le frappait derrière la tête et les ténèbres l’envahirent.


***



Karl n’aimait pas se réveiller sans savoir où il était. Il se souvenait encore de cet hôpital improvisé où sa vie avait pris un court différent. Contrairement à cette fois ci, il faisait très clair dans la salle où il se trouvait.

– Tu portes la marque, Tazar !

Karl se retourna dans toutes les directions, mais n’aperçu personne. La voix semblait lui parler de partout et de nulle part. Cette voix, il la connaissait, mais ne parvenait pas à mettre un nom ni en endroit où il l’aurait entendu dessus.

– Je vous connais ! où êtes vous ?

– Tu ne sais rien, Tazar. Tu ne connais personne ! Tu n’es encore rien car tu ne te connais même pas toi-même !

– Je suis Karl ! Pourquoi m’appelez-vous Tazar ! mon nom est Karl !

– Ainsi tu persistes dans l’ignorance, Kàrl-Tazar... Soit. Le chemin te sera montré bien assez tôt, et de toute évidence, tu souffriras beaucoup.

Karl ne comprenait toujours pas qui lui parlait, la voix résonnait dans sa tête et lui donnait un vertige impressionnant. A la mention du nom de Kàrl-Tazar, tout son corps fut pris de frissons et il sursauta. Il avait froid, bien qu’il sentait que cette sensation n’était pas normal.

– Où suis-je ? qui êtes vous ? Est-ce une nouvelle méthode de l’inquisition ? Oui je suis coupable ! Oui j’ai tué ce prêtre il ya maintenant deux ans !

– Tu penses encore que c’est toi qui a tué ce prêtre, Tazar ? Tu penses vraiment que nu, sans arme et affaibli par ta convalescence, tu aurais pu tuer un prêtre de Sigmar à mains nues ?

– ...

Karl n’avait jamais pensé à cela. Il avait immédiatement été pris de panique par le cours des choses, sans réfléchir à la plausibilité de celles-ci en premier lieu. Il avait littéralement massacré un prêtre aguerri, à mains nues. Il avait certes un entrainement militaire, mais on pouvait en dire de même du prêtre, qui lui était armé et en bonne santé.

– Ne te rends pas plus aveugle que tu ne l’es déjà Tazar ! Suis-moi et je te guiderai vers la connaissance du monde. Tu acquerras puissance et volonté ! Kàrl-Tazar, tu possèdes ce que peu ont, et tu refuses de le voir depuis tout ce temps.

Une minute s'écoula, mais il semblait à Karl que ce fut l'éternité.

Et il vit le monde devant ses yeux. Puis il prit la parole à nouveau :

– Où allons-nous ?


***



Karl baignait dans les flammes. Il ne distinguait pas bien l’assemblée autour de lui, et ne semblait même pas souffrir des la chaleur du brasier qui brûlait sans se consommer à ses pieds. Tout ceci ressemblait à un rituel, un rituel païen visant à l’introduire dans une secte misérable, mais après tout, il l’avait lui-même accepté. Karl ne pouvait plus voir le monde comme avant. La voix lui avait montré un infime aperçu de la réalité, et Karl avait été bouleversé. Tout n’était que magie. Tout n’était que changement. Chacun menait sa vie aussi librement qu’une poupée au bout des fils d’un marionnettiste. Mais qui était le grand maître du jeu ? Qui plaçait les pions ? Et qui choisissait l’avenir de chacun ? Karl se vit même manipulé depuis aussi jeune qu’il pu se reconnaître. Rien, aucune décision n’avait été sienne, et tout semblait avoir été mis en place pour l’amener quelque part. Ici ? Cet endroit était-il là où il devrait avouer son ignorance, enfin ? Et se libérer de ces fils qui l’emprisonnent depuis toujours ? Karl avait peur, mais était trop impatient pour en frémir. Il savait que la connaissance l’attendait, et qu’il deviendrait bel et bien maître du jeu.

– Tends ta main, Kàrl-Tazar !

Karl senti son bras se soulever, seul, et sa paume s’ouvrir à l’extérieur des flammes.

– Tu vas recevoir le don de l’Architecte, mais tu dois lui donner ton sang, en guise de soumission et afin de sceller ton contrat avec Lui.

A ces mots, Karl senti une fine lame lui entailler la paume, son sang chaud gicler sur la foule prosternée. Littéralement gicler... Il n’avait jamais vu son propre sang couler si abondamment. Les flammes se distordaient et se reformaient sans cesse autour de lui. Puis il vit une forme qui se détachait du reste. Une main ardente lui serra la paume et son poignet cramoisi.

– La Main Pourpre est tienne à présent Kàrl-Tazar ! Et tu es sien !
Karl regarda sa main, elle était rouge de sang et coulait encore à flot sur les flammes, leur donnant un aspect pourpre miraculeux.


***



Kàrl s’éveille après une nuit agitée. Des visions, une bête noire...oui, un corbeau, oui il en a vu des milliers, c'est le symbole de son dieu, Tchar, ou Tzeench comme l'appellent les hommes de l'Empire, et l'Ost du Corbeau est l'armée qu'il a rejoint, que la Main Pourpre soutenait. Mais ce corbeau là était différent. Il indiquait une direction...oui, vers les lointains elfes noirs...

Kàrl sait que les elfes ont besoin d'aide, mais il est bien dans le vieil Empire, à semer destruction.

Kàrl s'est néanmoins décidé à rendre visite à ses alliés, pour les soutenir, et leur montrer que son Dieu peut les servir, à conditions qu'ils ne le servent aussi. Mais il est indéniable que lorsqu'ils auront vu sa puissance, ils ne pourront que l'adorer eux aussi, à côté de Khaine.

Les armées de la Destruction ont besoin de renforts, et Kàrl se sent poussé par une force démoniaque pour venir s'intégrer dans leurs rangs.

Ce rêve, ce songe...il lui reste comme une impression...un lion...non, une lionne. Farouche, sauvage, une lionne sauvage qui criait à l'aide.

Kàrl entrera bientôt en transe, il pourra alors savoir où trouver cette lionne et que lui dire. Mais plus tard, maintenant, il est l'heure d'aller parler à Tchar...


***
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Le mechant

Le mechant


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MessageSujet: Profitons-en !    Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 14:03

Tyrn !

« Tue-le! Par Khaine qu'attend-tu Tyrn? Il n'y à que deux formes de vie sur terre, les vainqueurs et les vaincus! Si tu ne veux pas être froid demain refroidis-le! » En hurlant le jeune druchii enfonça sa lance dans le ventre de son ennemi: mort à jamais. Il était ce jour, devenu un garde noir.

De noble famille -comme tous les gardes noirs- Tyrn est né et à vécu son enfance en Hag Graef. Il savait à peine marcher qu'il était fortifié par une discipline de fer et les coups de son père, garde noir. Dés son plus jeune âge il fut entrainé pour devenir une machine de guerre conçu pour servir et tuer pour son roi, Malékith. Cinq hivers derrière lui et Tyrn débuta sa formation de garde noir, ce fut les dynastes et plus son père qui furent l'objet de fascination du jeune enfant: « ceux à qui il faut plaire », il ferait tout pour ça. La salle d'entrainement principale sentait le sang et la sueur, les enfants savaient que la bagarre était encouragée par les instructeurs, et Tyrn s'en sortait plutôt bien. C'est grâce à cela qu'il connu son premier et dernier ami. 8 ans: il apprenait à frapper les points vitaux et s'entrainait sur le cadavre d'un esclave mort d'avoir trop servi. Enfonçant son épée tantôt dans le foie, le cœur, la gorge, l'intérieur de la cuisse où d'autres points fatals que son instructeur lui criait, le corps de l'esclave avait déjà été la cible de quatre apprentis avant Tyrn et il commençait à tomber en morceaux. Les druchiis -étant experts en l'art du meurtre- frappaient toujours en plein centre du torse pour atteindre le cœur. Ce dernier, bien que légèrement décalé vers la gauche n'en est pas moins présent au milieu et il est plus simple de passer les côtes en frappant au centre, chose que l'empire et les abrutis d'elfes abâtardis ne savent évidemment pas. Tyrn venait de réussir l'exercice avec brillo laissant derrière lui des organes en miettes quand il entendit d'une voix infantile « cœur! », se retournant il reçut un cœur en charpie de plein fouet. Se munissant d'une lance en bois, il faucha l'insolent et se rua sur lui, le frappant de toutes ses forces en plein visage, pensant à éviter les dents comme les instructeurs l'ordonnaient. Lorsque Tyrn considéra la justice comme faite, il admira son œuvre: les deux arcades éclatées, un œil déjà était gonflé, la lèvre du haut était ouverte et bien que le minable éclopé saignait du nez, il avait déjà le nez cassé et Tyrn n'avait pas pu le baptiser, un autre l'avait
précédé. Crachant du sang mêlé de salive pour pouvoir parler, l'enfant sourit à Tyrn et lui dit : «ça c'est de la raclée! ». Aussitôt Tyrn se remit à frapper avec une rage décuplée et tellement de force qu'il reçut des coups de bâtons dans le dos pour avoir cassé deux dents à son futur ami; car c'est ainsi que commença cette grande amitié: Le duo Tyrn/Elygre.

Se revoyant souvent, un respect puissant s'imposait, Elygre n'était pas un bon apprenti et pour ne pas qu'il soit exclu de la garde noire, Tyrn l'entrainait durement durant les temps libres et le protégeait contre les prétendants dominateurs désirant passer à tabac « Elygre le faible », tel qu'ils le surnommaient. Tyrn cognait dur, et ils le savaient, c'est pour cela qu'ils laissaient Elygre en paix. L'adolescence tant attendue avait pris Tyrn en faveur et les poings de ce dernier pouvaient se flatter de pouvoir briser un crâne d'un seul coup. Elygre faisait des progrès et bientôt Tyrn n'aurait plus besoin de l'entretenir comme une femme et pourrait regarder son ami en face; comme il l'avait toujours espéré: avec crainte. Le soleil laissait place à l'ombre de Naggarond et Elygre avait surpris Tyrn à l'épée d'un quart gauche suivi d'une estocade feintée par un fouetté à la gorge, mais le pied de Tyrn était dans le sternum de son ami avant que celui-ci ne puisse atteindre la gorge de son adversaire. « Allez arrêtes donc de faire semblant et relève toi Elygre! » Mais ce dernier était trop occupé à tenter de reprendre son souffle pour obéir aux taquineries de son partenaire, et ce fut le dos tourné que Tyrn pu entendre le coup sourd d'un bâton sur le dos de son camarade. Il bondit sur les cinq bagarreurs sortis de nulle part qui s'apprêtaient à lui faire son compte. D'un coup de garde sur la tempe du plus proche, il élimina d'emblée son premier ennemi. Mais bien qu'ayant tenté de tenir, ils étaient quatre apprentis gardes noirs, et Tyrn fut rapidement submergé de coups jusqu'à ce que, peu avant de perdre conscience, il vit un dynaste marcher sur eux et crier « Halte! ». Alors que les ténèbres l'appelaient, Tyrn songeait que la venue d'un dynaste était un sombre, sombre présage. Et ce fut le cas, les rivaux de Tyrn avaient vendu la mèche: l'aide constante de Tyrn pour Elygre le faible.

Ouvrant l'œil droit -l'autre étant trop amoché pour s'ouvrir- Tyrn regardait le sang couler, de son nez, de sa bouche et de son menton; il était vraiment amoché; le plus par qui? Les gamins où le dynaste? Il ne pouvait le dire. Puis le bruit de bottes de métal sur la pierre, qui était-ce? Et des cris, les cris d'Elygre! Forçant sur l'œil gauche Tyrn pu enfin voir ce qu'il redoutait: Son instructeur accompagné du dynaste, attachant les bras d'Elygre à une table, puis détachant ceux de Tyrn. L'instructeur lui donna une lance en lui jetant: « Gamin tu nous plait bien, tu es bon; mais tu as quelque chose que tu dois tuer en toi. », l'instructeur montra Elygre du doigt et dit: « ta sensiblerie !» La crainte envahit Tyrn, il savait déjà ce que cela voulait dire et n'osait même pas y songer: six ans de complicité et de plaisir partagé, de bagarres remportées à deux, six ans de labeur à se voir grandir, durcir... Six ans d'amitié et déjà l'instructeur hurla à Tyrn: « Tue-le ! Sinon c'est ta faiblesse qui te tuera, choisis entre elle et la garde noire! » Tyrn n'osait toujours pas pointer sa lame devant son ami et l'instructeur repris: « Sans toi Elygre n'aurait été bon à rien, il est ton chien et rien de plus, son talent: c'est le tien! Il vit en suçant ta force et tu dois lui le reprendre ce talent volé! Cœur! Tu aurais dû le tuer quand tu l'as frappé la première fois! Tu vois Tyrn je m'en souviens encore! ». Tyrn tremblait et tentant de se sortir de cette situation il commença une réponse « Mais.. »; le dynaste frappa d'un coup de gants ferrés le visage du jeune homme pour son impertinence. Tyrn s'empressa alors de pointer sa lance devant l'âme d'Elygre sous le cri répété de son instructeur: « Cœur! Cœur! Cœur! ». Mais Tyrn n'osait toujours pas frapper, il tremblait de tout son long, regardant avec une infâme détresse son ami qui se montrait, quand à lui, dure et encourageant. Tyrn regarda une dernière fois le dynaste et son ami, voulant ressembler à l'un et plus à l'autre ; sachant très bien qu'il sera froid dans un quart d'heure, qu'il l'épargne ou non. « Tue-le ! Par Khaine qu'attends tu Tyrn? Il n'y à que deux formes de vie sur terre, les vainqueurs et les vaincus ! Si tu ne veux pas être froid demain refroidit le ! » En hurlant le jeune druchii enfonça sa lance dans le ventre de son ennemi : mort à jamais. Il était ce jours, devenu un garde noir.
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MessageSujet: Amakahahina   Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 14:20

L'ombre est la lumière pour celle qui n'a jamais connu la lumière de la surface.
Hag Graef, les catacombes ne sont pas des sous-terrains, non, c'est un deuxième monde.
Un monde emplit de surprises, un durchii qui plonge sous ces terres devient chasseur ou cadavre.
Hag Graef, la ville battit au dessus du gouffre d'un passé oublié, le gouffre des hydres,
Mais aussi le gouffre de tant de créatures abjectes, mais parmi les plus grandes surprises, les explorateur n'auraient put s'imaginer voir Amakahahina. De souterrains en souterrains ils sillonnaient l'abîme et se retrouvèrent devant une durchii adolescente et sauvage ne sachant, ni parler, ni obéir. Se jetant sur l'équipage de pilleurs des bas fonds, les frappant des ces ongles elle sauva sa vie. Prouvant sa brutalité il la passèrent à tabac et la réduisirent en esclavage. A force de viols et de jeux cruels, certains durchii commencèrent à considérer la jeune putain, comme partie intégrante de l'équipage, elle commençait à supporter la lumière du jour et imitait déjà ces bourreaux, elle acceptait certain mâles dans sa cage sans qu'il ne soient obligé de la soumettre. La force de caractère de la primitive fascinait certains durchii, elle aurait du mourir dix fois, mais elle s'en tirait, ils la nommèrent ainsi qu'ils l'avaient trouvé, « Amakahahina », « Celle des abîmes ». La catin sauvage commençait lentement à être domestiqué, elle fut un objet de jeu et de plaisir sur un arches noir durant des années. Nadjschalk, un corsaire à moitié fou d'avoir trop combattu au nord s'amouracha de Celle des abîmes, il lui appris à obéir et à parler, en échange elle lui trancha la gorge à coup de dents. Mais lorsque les corsaires voulurent la tuer, ce fut une vrais durchii qui se tenaient en face d'eux, elle n'avait plus rien de cette catin, plus grossière et primitive qu'un humain du nord, qu'il avianet rencontré. Un dévot de Khaine dont je tairais le nom ne put voir en elle autre chose que la grâce de son Dieu. Amakahahina fut encore une fois sauvée par sa cruauté. Aujourd'hui sa foi pour Khaine est sans faille, elle sait que c'est lui qui lui a permis de survivre dans les abîmes de Hag Graef si longtemps. Elle considère Evira comme sa mère et Khaine comme son père. Ainsi je vous impose ô sœurs matriarcales, de libérer Amakahahina de son obéissance communautaire, et de lui permettre d'honorer celui qu'elle nomme comme son père et son amant en tout liberté, si elle refuse nos temples ce n'est pas contre eux, mais parce qu'elle ne voit le monde que comme un temple pour son Dieu. Un autel pour la main sanglante : « La terre est le calice de notre monde. ». Merci mes sœurs pour confirmer ma volonté ma volonté, libérez cette furie, elle offrir bien plus de sang une fois qu'elle fera acte de foi dans le Grand Ost.

Discourt de la matriarche Shifka Haran.
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MessageSujet: Et l'intrigue sur la corruption !    Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 14:32

« Foutre ! Cent fois foutre ! » Elle fuyait entre les trolls abrutis qui n'avaient que faire d'elle alors que leurs hostilité naturelle se fixait sur moi. Me figeant je me parlais à moi même: « Plus un geste Tyrn, tu es une pierre », mais les trolls ne le voyaient pas ainsi et encore une fois, je bénissais mon pavois de me protéger de leur bile. Retirant mon épée du dernier monstre, je continuais ma traque, lui ayant lancé une dague dans la cuisse, j'avais espéré la rattraper mais elle n'avait pas ralentit. Au moins, je pouvais repérer sa trace au sang qu'elle laissait, même dans cette boue immonde. Encore une fois, elle s'était réfugiée dans une grotte, évidement... j'optais pour le coup, de descendre la chercher. L'enfumer ne marcherai pas dans ce trou, elle portait bien son nom: « Celle des abimes ». Le port du casque n'est pas une option lorsque l'on s'apprête à combattre une furie, cependant en amoindrissant mes sens, je lui donnait l'initiative. M'enfonçant dans son antre, je respirais une odeur de cadavres, je ne pu savoir d'où ça venait. Soudainement je sentis un souffle chaud dans la faille entre mon casque et mon plastron, au nivaux de la nuque, excitant au possible s'il n'était pas suivit de deux couteaux dans le flanc. En hurlant de douleur, je la saisit par les cheveux et la jetais au sol, la faisant passer par-dessus mon dos. La furie en profita pour faire un salto mais à peine retombée sur ces pieds, le dos en face de moi je lui tirais les cheveux, l'écroulant en arrière, me penchant sur elle, je m'apprêtais à lui infliger un dure coup de poing sur la tempe quand mon énergie s'évapora. Une profonde détresse s'empara de moi, pas de souffrance immédiate, juste un terrible mal être, une affreuse sensation qui s'affirma lorsque je vis un couteau planté dans mon estomac, elle souriait, réellement heureuse. Je ne sais comment j'ai fait, je ne sentais plus rien hormis l'inconscience s'emparer de moi, mais je pus quand même l'assommer, prenant sa tête et la frappant trois fois sur le sol avant de m'effondrer sur elle. Un cri me réveilla, c'était le mien, je voulais me lever mais mon flanc me brulait ; j'en hurlais de plus belle, soufflant comme un agonisant, je prenais une fiole d'alchimie composée d'épices, de simples et de sangsues terrestres en macération. La potion régénératrice la plus puissante que j'avais concocté. Sachant pertinemment que si je devais un jour la boire, il valait mieux pour moi que je ne sente plus rien, j'avais ajouté quarante graine de datura, une brionia, et j'avais monté le taux d'alcoolémie au delà d'une bonne niôle. En la buvant j'espérais seulement que se soit aussi efficace qu'infecte car si ma vie n'en dépendait pas, j'aurais vomis cette mixture à coup sure. Je m'engouffrais dans la douceur de l'ivresse des drogues... Ah, les drogues, je l'avais bien connut cette ivresse; les femmes et les drogue pour fuir mon quotidien durant ma période de faiblesse. Mais cette fois la femme fut mon bourreau et la drogue mon sauveur. Me réveillant, je ne sentais pas le sol, je ne me sentais pas non plus ! Enlevant le couteau de mon ventre avec insouciance, je pris la splendide créature sur mon dos. Je voyais affreusement mal, en effet le chemin flottait devant moi et, tel un mirage, se balançait sous l'emprise des vagues d'une mer calme et songeuse. Heureusement que moi aussi je flottais, sinon je me serais enfoncé dans ce voluptueux chemin onirique jusqu'à me noyer de ne pouvoir respirer l'air semi-liquide qui surplombait le sentier. Suivant la voie aux contours fluant, qui allait jusqu'au maitre des vols, j'étais un magus, flottant sur un disque invisible, j'apportais ma belle au temple. Elle dormait tranquillement. Je voyais le campement du chaos et les restes du bivouac de l'Ost Sanglant quand derrière moi un cri figea l'air qui s'effondra en de légères lucioles agonisant au sol. Brisant le triomphe infatué de mon imagination, je lâchai la beauté sur mon épaule qui commençait à reprendre vie, elle alla tendrement s'enfoncer la tête en premier dans le chemin des songes aux pierres flottantes, une chute de soie et de velours. Je m'apprêtais à faire face au monstre multicolore, protecteur de la dame, quand je m'aperçus que ses trois bouches étaient plus grosses que mes mains, même quand je les faisais devenir aussi grosse que mon ventre dans un effort de volonté. Une légère fraicheur parfumée habitait ces marais et, les cheveux au vent, j'allai de mes mains seules, pourfendre mon ennemi. Il s'avança d'un pas lourd, transformant le chemin en mouvance sensuelles en de dures rochers surgissant des marais. Mais je n'avais pas peur, lorsqu'il fut sur moi, je frappais violemment son ventre, mais il feint en se dissipant devant moi et me frappa avec un membre invisible qui devait lui servir contre ses rivaux. J'étais allongé aux côtés de ma reine, rien ne pouvais m'arriver et déjà, je voyais mes soldats : élus de Tzeench armurés de folies pourpres, venir à mon secourt coupant la bête qui vomissait des étincelles fatiguées. Me réveillant sur un lit de camps, je sentis le regard mauvais d'un cultiste sur moi: « C'est comme çà que ta race compte gagner une guerre ? En se droguant ! » Il était hystérique et chevrotant. « Me droguant? » Répondais-je surpris, inapte à me rappeler de quoi que se soit, j'avais l'impression de sortir d'un profond rêve, d'une profonde, profonde éternité d'errance nordique. Me relevant, je vis le cultiste changer de forme de visage et de voix, mais cette fois je n'hallucinais pas, il n'était plus le même: « J'ai soigné tes blessures et t'ai réveillé, je vais de ce pas m'occuper d'elle. » dit-il d'une voix douce et mélodieuse. « Non! » Ma voix quant à moi était toujours aussi roque, un horrible mal de tête vint me rappeler dans l'humiliation de ma douleur, les pathétiques hallucinations de cavale de moribond drogué qui se prenait pour un haut elfe au pays des fées. « Foutre de Nurggle » Lançai-je, -haïssant la faiblesse d'esprit que cette potion m'avais déclenché- ce qui fit sourire le cultiste, je n'ai put savoir s'il savait la vérité ou s'il avait juste apprécié que j'insulte l'ennemi de son Dieu. « Je dois la ramener inconsciente ! Ne la soigne pas... Je pris le vol pour le temple et ruminait l'effet pitoyable de ma mixture qui transformerait même un dynaste en une larve efféminée. J'ai enfermé Amakahahina dans les cellules de la cave du temple, un souterrain, elle y sera bien au moins. Plus qu'a savoir si elle était juste possédée ou si elle est complètement folle. Autrement dit : cette ancienne tueuse de l'Ost Sanglant, cette vierge du sang ardent a t-elle sa place dans un ossuaire ou bien, dans le temple de la confrérie de sombre-nuit. Les prochains jours répondront de ceci.


Aveux de Tyrn devant la pression, la torture mentale et les don de divination de Erik Juggerson.
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MessageSujet: Même s'il n'est pas top, ça fera des souvenir.   Warhammer online !  EmptyLun 16 Mai - 14:51

En tant que oncle de Silianha, je pense être bien placé pour vous rapporter sa vie. Elle fut dés sa naissance promise à un avenir de sorcière, sa mère ne voulant pas qu'il en soit autrement, Silianha n'a connut ces parent qu'a travers mes récits. Ils étaient de ceux qui considéraient les enfants comme tradition en devenir, utile à partir de l'état de maturité martiale, pas avant. L'éducation d'un enfant était donc une basse tache selon la matriarche défunte, son père n'a put contredire la volonté de sa femme car il ne voulait pas prendre le risque de finir esclave et torturé. La volonté exacerbée de cette fille l'aurait menée dans un couvant de sorcière quoi qu'il en soit. C'était un enfant insupportable, plus têtue qu'un sang froid. Lors d'une promenade autour de Naggaroth, à l'age de ces 5 ans, elle rencontra pour la première fois de sa vie une furie de notre vénéré Khaine, inutile de vous préciser quelle fut sa seule vocation jusqu'à son entrée au couvent? J'ai compris qu'elle était prête le jours où, rentrant d'une réunion de sorcellerie en Naggaroth, je vit du sang sur la dalle obsidienne de mon salon, je fut surpris de voir trois cadavres de mes esclaves jonchant le sol, ma courtoisie et mes menaces politiques faisaient de moi un noble peu affrontable. C'est donc sans étonnement que je saisis la petite pourchassant nos esclaves deux dagues sacrificielles dans ces mains ensanglantées. Elle sombrait dans la vulgarité de trop d'oisiveté innocente et je fus contraint d'exprimer mon mécontentement face à son manque de respect total de mes économies, ces esclaves n'étaient que des humains, mais tout de même, elle me coutait déjà assez cher. J'ai même du tuer un autre esclave qui eu l'audace de me demander s'il pouvait neutraliser ma nièce si elle venait à recommencer sa traque sanglante. C'est donc dans la semaine que son insertion au couvant me libéra de cette immonde petite peste, je n'ai jamais supporté les enfants, il ne savent pas ce qu'il faut dire ou ne pas dire, tuer ou ne pas tuer, bref...
Je n'ai eu qu'un seul rapport sur Silianha, de la révérende Al'sha-ahna, le voici.


«Olwen, j'ai l'honneur de vous annoncer que votre protégée n'est pas morte et qu'elle va bientôt sortir triomphante de notre couvant, vous n'avez pas mentit quand à sa volonté, nous pouvons nous flatter d'avoir dans notre couvent la plus jeune imprégnatrice.» (Pour les pauvres d'esprit à la peau verdâtres et au meurs primitifs, l'imprégnation est le pouvoir de posséder une créature du chaos, vous voilà informé.)

C'est une chose extrêmement dangereuse qui requiert une volonté incroyable. Ma petite Silianha était arrivé à faire ce que nul autres étudiantes de son âge n'avait encore réussit, du moins dans cette école depuis que Al'sha-ahna était au pouvoir, gardons les pieds sur terre. Je dois avouer qu'aujourd'hui encore, ma fierté n'est pas des moindre. Le rapport continuait en ces mots :

« Lors d'un combat crucial vers Erensgrad notre couvent dut envoyer la plupart de nos élèves pour servir la guerre. Un jour que nous pourchassions un groupe de haut elfes, qui se réfugièrent dans cette ville qui subissait un assaut du chaos. Les vents du changement soufflèrent à ce moment là, mais ils passèrent tant sur notre cible que sur nous et un petit régiment de peau verte qui battaient en retraite. Silianha nous a caché la trouvaille de Nethrezzar, un élu du chaos agonisant sur le champs de bataille. Dans le chaos de cette bataille, Siliahna échappa à notre vigilante domination, et ce fut considérée comme morte qu'elle accomplit son chef d'œuvre. (considérez vous comme chanceux, car votre nièce est une de nos seule recrue rescapée de l'ost). Dans les ombres, elle se réfugia pour sceller le sortilège alors que la folie sanguinaire s'emparaient de nos troupes. Ce sont les sorcières de la grande dame Morathi qui, sentant un grand déploiement de magie noire, retrouvèrent notre fugitive effondrée sur Nethrezzar, son nouveau serviteur. Ainsi sa réussite lui permit d'échapper à la sanction, mais aussi à la mort, si elle avait échoué dans sa témérité. Silianha écoule ces dernières heures à préparer son fin d'étude. Nous vous remercions pour la matière que vous nous avez confié, vous serez surpris de voir à quel point Grhond sait éduquer nos sorcières.

Triomphalement, Al'sha-ahna. »

En effet lorsque Silianha est sorti du couvent, la femme que j'apercevrais devant moi me glaça les os : Une véritable sorcière, caressant par moment d'un geste négligemment sensuel son serviteur, un élu du chaos, un vrais. Volé à Tzeench par la simple volonté du Dhar d'une Durchii. Plus question qu'elle me baise la main comme il me plaisait à le faire lorsqu'elle n'était qu'une enfant jouant à tuer mes esclaves. Je m'inclinais devant elle et fus rassuré par un léger sourire dont l'ardeur glacée me brule encore. Ce fut la dernière fois que je l'ai vus, elle ressemble à sa mère mais semble plus raffinée, peut-être moins tyrannique et cruelle, du moins en apparence, mais je crains que sa volonté ne la mène plus loin que là où sa mère s'est arrêtée.

Une lune plus tard, je rencontrais Aéqh Anaht, un fervent disciple de Kaine, survivant du fameux raid contre Erensgrad. Son goût trop prononcé pour le sang m'inquiétait au sujet de Silianha, lors de ce repas, mon invité n'avait pas bu moins d'un demi litre de sang, de quoi offrir un crampe d'estomac incroyable à qui que se soit. Et c'est en lui faisant par de mon étonnement que je compris pourquoi cette bataille était un fantôme que l'on ne rencontre jamais, dans les contrée Durchii. Tchar'Zanek avait comms une faute, et il fallait la taire. Seul le vent de changement permis une légère victoire, mais à quel prix ? Silianha et tout les vétérans devaient satisfaire la brulure qui ne se dissipera jamais dans leur veines. Aéqh Anaht légèrement trop ivre pour s'en rendre compte lâcha l'information que je voulais absolument savoir. Ce fut au coeur de la bataille, en retrait, que Silianha envouta Nethrezzar, il y avait beaucoup de sang, il facilite, parait-il, le sortilège. Silianha s'était entaillé le poignet surement pour que les sangs se rencontrent, l’élu était percé de nombreux traits et s'il n'était pas mort, il ne lui restait plus qu'a experimenter une sombre agonie. Déja ses cris de souffrances annonçaient cette plongée dans l’abime. Mais quelque chose d'autre l'atendait, Silianha se penchait déjà sur le corps de Nethrezzar, hurlant une mélopée en accord avec la mort, la souffrance et le chaos qui les entouraient. Traçant d'anciens symboles sur sa proie, Dhar se condensait tel un oiseaux de sombre augure. Le chant, lui, semblait repris un instant par la voix roc d'un homme, mais mon invité n’osait pas me l'assurer. Puis une fumée, ou peut être une poussière noire se leva de la terre autour d'eux, et la dernière vision du disciple fut d’étranges signes sur le sol qui devait supporter les deux acteurs du sortilège ; mais il n'y avait plus personne hormis un tourbillon de magie Dhar qui se libérait violemment d'une trop grosse emprise.

Depuis, Silianha et Nethrezzar forment un couple meurtrier, il ne se sont jamais vraiment séparé de l'ost dans lequel il furent enrôles, ceci m'inquiète quelque peu, il y a des rumeur au sujet de cette armée, depuis l'appel de guerre, elle semble gagner en puissance, je n'aurais pas pensé ma nièce dans une telle compagnie, mais beaucoup de choses me semblent peu compréhensibles, au lieu de considérer Nethrezzar comme toutes les imprégnatrices traitent leur créatures, elle se lie à lui avec beaucoup de raffinement, il semble bien plus qu'un laquais, mais personne n'a encore osé lui demandé pourquoi.
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