Introduction

Mon nom est David, né en mai 1986 de l'ère non-magique, je dus me battre dès ma naissance pour le droit de vivre, ma mère m'ayant, en quelque sorte, empoisonné. Je vécus une enfance des plus simples, ma mère fervente adminiratrice de Dieu, mon père, fervent admirateur des autres femmes. Ma vie, bien que légèrement insipide, fut ponctuée de deux grand évènements. Le premier, en 2000 fut la rencontre avec les frères Musclets*, nous n'étions alors que des adolescents mais quels changements ils produisirent en moi ! Le second en 2003, fut l'apparition de la magie sur Terre et la découverte du pouvoir.

Mon adolescence, ponctuée de manques, me conduisit directement à la frustration et aux camps de l'empire. Leurs méthodes, aussi brutales qu'inadaptées, me fournirent néanmoins les bases nécessaires à la magie. Par chance, la fraternité que nous étions, fut incarcérée dans le même camp que moi. Bien que les échanges entre mages de sangs différents furent difficiles, nous pûment, contrairement à bien d'autres, garder un peu de notre humanité. Losqu'au cours de l'été 2004, l'occasion de nous libérer nous fut offerte, nous la saisîmes avec joie et rage. En ce jour, mes amis et moi, versâmes le premier sang. Les mois qui suivirent furent ponctués de batailles et de ripailles, la survie dans la violence, la sur-vie dans la joie.

Quelques mois plus tard, lors d'une rixe avec un archimage de l'empire nous fûmes séparés. 

Mes amis furent pris dans les méandres du temps avec l'invocateur des Dieux, quant à moi je finis dans les geôles de l'empire. Mon potentiel m'attira le courroux de Viggo, Empereur Psy et je vécus milles morts. Plus que la mienne, il me fit vivre encore et encore celles de mes proches. Je ne compte plus le nombre de fois où je vis ma mère, mon père, mes frêres ou mon aimée mourir de cent sévices. A cette époque, je recherchais la mort par tous les moyens, la mort plutôt qu'une vie de torture. Un jour, il me condamna. "Jamais de ta volonté, tu ne franchiras les limites de mon domaine, jamais tu ne tenteras de t'en échapper" fut l'injonction qu'il m'imposa. J'étais prisionnier de l'Empire à jamais.

Dans mon esprit, les tortures durèrent bien plus longtemps qu'un esprit ne peut endurer, à tel point qu'un jour, je choisis de laisser mon corps pourrir derrière moi. Concentrant mon pouvoir aux limites de l'agonie, je tentais de scinder mon esprit, un pour le monde des vivants qui errent, l'autre pour les morts qui se terrent. Bien sûr, mon sortilège échoua et les tortures reprirent de plus belles. Sans défense, je ne pus que subire les plaies qui firent ressembler mes premiers mois sous le joug de l'Empire à une vaste plaisanterie.

"Combien de fois, mes amis, mes frêres, vous ai-je perdus en de subtiles illusions ? Mon ami, as-tu vu un jour, la force magnifique d'un brasier s'éteindre sous l'urine putride d'un bouffon ? Mon frêre, as-tu déjà vu ta mère crier ton nom dans l'orgasme du viol ? Mon aimée, as-tu déjà ri de me voir émasculé ?"

Ainsi commencèrent les maux, et pires ils devinrent. J'aurais préféré la grande nuit à ces milles jours d'ombres.

Mais vînt un jour où Ford, Primat de Viggo, vint à ma peine, seul. "Le maître est trop doux avec toi, je vais te montrer moi, ce qu'est la vraie douleur !" Et il lança sa magie contre moi. C'était ma chance et la saisit. Il est étonnant de voir la puissance que peuvent vous donner des mois de haine et de ressentiment.Bien au-delà d'une simple vengeance, je versai mon âme dans celle de Ford, mon esprit marquant le sien de la débilité profonde d'une larve et laissant son corps flasque s'effondrer sur le sol. Je me mis difficilement debout et je tentais de m'enfuire dans la nuit proche.

Ma fuite n'eut guère le temps de commencer car en franchissant la première porte, mes pas me menèrent à sept gardiens de l'ombre devant lesquels mon corps flancha et mon esprit sombra dans le néant.

Quand je me réveillais, 7 lames était à mes côtés. Il était venu me voir plusieurs fois ces dernières semaines mais je l'avais toujours pris pour une fantaisie de mo esprit. Son corps était constitué d'une épaisse fumée noire et incotestablement magique. Il éludait toute mes questions mais semblait curieux de moi. Losque je lui avais demandé son nom, il m'avait répondu qu'il n'en avait pas. Je lui avait toujours parlé amicalement pour encourager ma folie à finir son travail et voilà qu'aujourd'hui, il me portait... Tournant son regard sans yeux vers moi, il me dit : 'La barrière est franchie, tu es libre, ramène-nous chez toi". Puis il s'écroula à son tour. Il avait changé, son corps était maintenat entouré d'une cape sombre et il portait dans son dos, enroulée dans une pièce de tissu, les 7 lames qui lui donnèrent sont noms. De ce jour, il ne me quitta jamais guère plus de quelques heures.

Le retour fut long, nous avions quitté le domaine de Viggo mais pas l'Empire. J'employais toute ma magie à camoufler notre présence. Je pense que nous dûmes notre survie au fait que Viggo croyais son injonction infaillible, il me cherchait au coeur de son domaine mais 7 lames m'en avait fait franchir les barrières. Lorsque nous atteigniment la région des lacs j'avais retrouvé des forces et la fuite devint plus facile. J'aurais pu convaincre des gens de nous héberger mais cette méthode me répudiait encore à l'époque et je préférais exacerber les sentiments naturels des gens. A ma surprise, ce fut chose aisée. Les derniers mois avait totalement orienté ma magie vers la télépathie et mon pouvoir s'était pour le moins accru. Lors de cette fuite, je fis de belles rencontres. D'abord, au sein de l'Empire puis, après en être sorti, je rencontrais William qui devais devenir un de mes plus fidèle guerriers. Il nous surpris une nuit en arrivant sans un souffle. Malheureusement pour lui, les sorts ne distinguent pas ami d'ennemi et j'avoue humblement avoir un peu poussé celui-là.Quand il se reveilla quelques heures plus tard, je n'avais plus de souci quant à son allégence. J'appris par la suite qu'il était un mage renégat de l'Empire et j'essayais bien des fois de retirer le sortilège sans jamais y arrivit entièrement.

Ce même soir, 7 lames se reveilla. Ces deux-là s'entendirent comme larrons en foire et William fut heureux de trouver un adversaire digne de son escrime. Bien qu'assez faible en terme de pouvoir, William avait poussé l'association entre ces talents magiques et martiaux à l'état d'art. Si par la suite 7 lames devint mon épée et mon bouclier, William devint sans conteste la dague qui élimine le superflu.

Après avoir quitté l'Empire, nous nous dirigeames vers la grotte où pour la dernière fois, j'avais vu mes amis.