L'essor des songes
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 Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.

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Le mechant

Le mechant


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MessageSujet: Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.    Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyJeu 26 Mai - 23:10

« Sutiak arpentait les rues désertes. L'éclat de la pleine lune projetait des ombres étranges dans les allées obscures qui bordaient la route. Cela faisait des mois qu'il n'avait pas foulé du pied le sol de Ghrond, sa ville natale, mais même à cette heure il aurait dû trouver dans les rues de nombreux elfes se livrant à toutes sortes de plaisirs. Ses pensées furent interrompues par un murmure et il se retourna pour tenter de déceler la source du bruit: une ombre disparut dans les ténèbres d'une ruelle. Suriak rit de sa nervosité. Ce ne devait être qu'un rat. Il était prés de chez lui et la chaleur de son foyer allait être d'un grand réconfort.
Il avait laissé sa famille pour rejoindre un raid et pendant neuf mois l'Arche de Damnation avait sillonné la Mer du Chaos pour lancer des attaques sur les campements des environs. Ce voyage avait été profitable à tout point de vue et la part des profits accordée à Suriak allait lui permettre de changer de statut: les esclaves se vendaient à bon prix dans la cité de Ghrond. Il allait au moins pouvoir quitter les quartiers pauvres de la ville pour emménager dans l'une des tours qui surplombaient cette zone, quelque peu soulagé d'abandonner cet endroit où le meurtre et le vol étaient choses courantes. Peut-être allait-il même pouvoir racheter l'un des esclaves que le raid avait ramené.
Un nouveau bruit le fit se retourner une fois de plus, impossible à confondre cette fois avec le grouillement de la vermine. Quelques mètres devant lui, il vit la silhouette d'un elfe qui lui faisait face et devina à la longueur de ses cheveux qu il devait s'agir d'une femme. Ses mains étaient serrées sur la garde de deux poignards incurvés et elle demeurait immobile. Suriak regarda par-dessus son épaule et vit que son chemin était bloqué par une autre femme. Une pensée soudaine fit s'accélérer brutalement son rythme cardiaque. Les rues désertes et la pleine lune... Il avait fait preuve d'une telle inconscience! C'était la Nuit des Supplices, les Furies étaient sorties des temples pour se livrer au massacre des innocents.
Les deux femmes avancèrent en direction de Suriak. Leurs mouvements étaient gracieux et il aurait pu les trouver séduisantes si l'éclat de leurs lames mortelles ne l'avait pas ramené à la réalité. Alors qu'elles s'approchaient, l'elfe distingua les visages attirants, leurs traits d'une perfection ahurissante, leurs longs cheveux noirs qui semblaient flotter dans l'air de leur propre volonté. Les corps minces aux courbes voluptueuses n'étaient couverts qu'en quelques endroits par un peu de soie violette et leurs longues jambes pâles étaient prises dans des bottes de cuir noir qui leur arrivaient au genou. Suriak se serait senti au paradis s'il n'avait pas été pleinement conscient de leurs intentions, mais ces deux elfes étaient des Furies et s'il voulait conserver la moindre chance de survivre à cette rencontre il ne devait pas se laisser
distraire par leur apparence ensorcelante. Tirant lentement sa propre lame de son fourreau, il recula pour se placer dos à un mur et protéger ses arrières. Les Furies se tenaient maintenant devant lui, il voyait à leurs yeux injectés de sang et à leurs pupilles dilatées que leurs esprits étaient embrumés par les potions légendaires qui créaient leur état de dépendance au sang.
"Tu n'as que deux choix," lui dit l'une des elfes d'une voix aussi séduisante que son corps.
"Tu peux nous suivre calmement et connaître des plaisirs dépassant tes rêves les plus fous avant d'apprendre la véritable signification de la douleur, ou..." Elle fit courir sa langue le long de son poignard "Nous pouvons offrir ton corps en sacrifice à Khaine là où tu te trouves."
L'invitation des Furies était une offre séduisante mais Suriak préférait rester en vie, ce que ne lui permettait aucune des deux options. Il porta en direction de l'une des Furies un coup d'épée qu'elle para avec aisance avant de riposter d'un coup ascendant de ses deux armes en même temps. Il eut à peine le temps d'esquiver cette attaque avant que son autre assaillante ne soit sur lui pour tenter de lui trancher le cou mais il parvint à éviter le coup en se baissant au dernier moment et tira une courte dague de sa botte. La première se jeta à nouveau sur lui. Anticipant son attaque, Suriak fit un rapide pas de côté et, profitant du déséquilibre momentané de la Furie, lui enfonça profondément la dague dans la cage thoracique. Lorsque la seconde se jeta sur lui encore une fois, il ne put que tenter de la repousser d un coup de pied, mais sa botte percuta un genou et il l'envoya rouler dans la poussière.
Suriak descendit la rue en courant, se félicitant de sa chance et de l'expérience du combat qu'il avait acquise lors des mois précédents. Sa maison était proche, s'il ne parvenait pas à y entrer, il allait mourir avant d'avoir à nouveau ' occasion de voir le soleil se lever. Tournant le coin d'une allée, il sentit presque son cœur défaillir: devant lui, la porte de sa demeure pendait, à peine retenue par ses gonds défoncés. Suriak bondit à grandes enjambées vers l'entrée. Les runes rouges de Khaine avaient été tracées sur chacun des murs de sa petite habitation. Il courut en direction de sa chambre où un tas de chair ensanglantée recroquevillé dans un des coins de la pièce vint confirmer ses craintes. Sa femme gisait morte, une épée à la main, là où elle avait essayé en vain de repousser les intrus aux intentions meurtrières. Au centre de la pièce, le berceau était vide. Brisé, Suriak tomba à genoux et se maudit de n'être pas resté chez lui pour protéger sa famille au lieu de partir courir le monde en quête de fortune. L'esprit submergé par la tristesse, il nentendit pas derrière lui la Furie pénétrer dans la pièce et ne prêta aucune attention à la coupure infime que fit le poignard empoisonné dans son dos.

***

Suriak ouvrit les yeux. Il ne pouvait bouger ses bras ni ses jambes et un coton brumeux courait devant ses yeux. L'odeur musquée de l'encens emplit ses narines. A la faible lueur des bougies, il distingua la massive statue de Khaine qui surplombait l'autel sur lequel il avait été ligoté.
"Le dormeur s'éveille enfin." Suriak avait déjà entendu cette voix douce et sensuelle. Les événements de la nuit lui revinrent en mémoire et il se débattit pour se libérer.
"Il est inutile de tenter de t'échapper, en te débattant, tu ne feras que prolonger ton agonie. Détends-toi... Crois-moi, tu prendras bien plus de plaisir si tu te laisses aller." La Furie se pencha sur lui, ses lèvres pulpeuses embrassèrent le front de sa victime tandis quelle lui passait la main dans les cheveux.
"Ton épouse s'est bien battue, ce devait être une brave guerrière avant qu'elle ne porte ton enfant." La Furie se mit à rire en voyant Suriak se remettre à gigoter pour se libérer de ses chaînes à l'évocation de sa fille, puis elle tira un couteau de cérémonie à lame courbe de sa ceinture et fit courir l'acier froid sur sa poitrine mise à nu.
"Ne crains rien, l'enfant est toujours en vie. Elle va bientôt rejoindre notre couvent."
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MessageSujet: Vu d'en haut.    Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyJeu 26 Mai - 23:18

« Une épaisse fumée s'élevait des douze temples consacrés aux sacrifices dans la cité de Naggaroth, laissant flotter dans les rues une odeur morbide. C'était la Récolte des Âmes, l'un des nombreux rituels en l'honneur de Khaine. Chaque famille noble essayait de surpasser ses voisins en sacrifiant le plus d'esclaves possible. Les plus généreuses dans leurs donations se verraient bénies par la sororité et épargnées pendant la Nuit des Supplices. Les jeunes enfants elfes noirs se retrouveraient ensuite devant les temples de sacrifices et attendraient que leur soient amenées les têtes des suppliciés pour qu'ils puissent courir les empaler sur les pointes qui ornent les murs de la cité. A l'intérieur des temples, les Furies écorchaient les cadavres, et après avoir placé leurs entrailles sur les brasiers sacrés, elles tissaient de grands draps de peau humaine. Le statut des familles était ensuite mesuré en fonction de la taille de ces macabres décorations qui iraient orner les murs de Naggaroth. Le sang coulait dans les rues mais loin au-dessus de cette débauche frénétique, Malékith le Roi Sorcier était assis sur son trône, ignorant la fête. Il avait déjà assisté à un nombre considérable de ces festivals de mort et ne s'y intéressait désormais que rarement. Il tourna son regard vers l'est et s'approcha d'une fenêtre de ce qui était la plus haute tour de la cité, le point culminant du continent tout entier. Naggarond était sa terre, il en était le maître absolu. Chaque âme respirant dans la cité qui s'étendait à ses pieds lui appartenait et il en contrôlait la vie comme la mort.

Mais alors que les siens se complaisaient dans l'hédonisme le plus total, ses ennemis prenaient chaque jour plus de force. En ce moment même, les pathétiques guerriers d'Eltharion célébraient leurs attaques sur les côtes de Naggarond. Jamais aucun mortel n'avait réussi à poser le pied sur ses terres sans sa permission. C'était un signe de faiblesse, une alerte pour lui dire que son peuple devenait trop faible, pathétique et efféminé. Certains de ses conseillers accusaient les nouveaux cultes secrets, car même si en ce jour la population s'était réunie pour célébrer Khaine, il existait des personnes qui adoraient secrètement d'autres dieux. Il ne s'intéressait guère à ces histoires, assassinats et conflits politiques comme militaires qui fortifiaient son peuple en éliminant les faibles. Toutes ces trahisons et tous ces meurtres refroidissaient le cœur des siens, et c'était tout ce qu'il voulait. Malékith se retourna et se dirigea vers son trône, une longue épée au tranchant irréprochable était appuyée sur la gauche du trône d'obsidienne. Cela faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas maniée, trop longtemps qu'il n'avait tué avec elle. Malékith sentit son dégoût pour la race des hauts elfes remonter en lui. En quelques instants, les flammes de sa haine séculaire enfiévrèrent son esprit. Il s'empara de son arme magique, ce soir elle goûterait de nouveau au sang frais. La fureur qui coulait dans ses veines atténuait légèrement la douleur de ses brûlures. Son corps avait été horriblement mutilé lorsqu'il avait essayé de franchir les flammes sacrées d'Asuryan. Malékith n'avait trouvé du réconfort que dans la couche de sa mère et dans la haine qu'il vouait à ses anciens frères. La mémoire de ses tourments intensifiait encore plus sa soif de carnage.

Il avança rapidement sur le balcon où se reposait son Dragon Noir. La bête géante se réveilla en entendant son maître arriver et en perçut instinctivement la colère. Malékith monta sur la selle attachée sur le dos du monstre et sans un mot, le Dragon prit son envol dans le ciel nocturne de Naggaroth. Le cavalier et sa monture plongèrent vers le sol rapidement comme pour attraper une proie invisible et tous deux, maître et bête, laissèrent échapper un hurlement de haine qui fit courir un frisson de peur le long de l'échine de la Haute Matriarche elle-même. Chaque elfe noir de la cité savait désormais que le Roi Sorcier cherchait vengeance. Leur maître à tous venait de déclarer la guerre au monde entier. Bientôt, quelque part sur ce monde, des innocents allaient souffrir. »
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MessageSujet: Dernières paroles oubliées de Draïhn l'épouvanté.   Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyMer 7 Sep - 21:13

Dois-je la remercier ? Dois-je la maudire ?

La blâmer ? surement pas...

Elle devait le faire de toutes façons ! Qui ne l'aurait pas fait ? ne serait-ce que par la joie de détruire...

Il faut avoir fait la guerre pour vraiment comprendre, mais même un gamin comprend que dans ces moment là -ont frappe !

Mais tu sais, l'airain c'est quelque chose, j'avais découpé quelques maraudeurs déjà, et quelque chien du nord ; rien d'incroyable.
Mais lorsque je vis cette chose crachant du souffre, je compris que ce serait autre chose ! Mon escouade comptait encore cinq ombres, elle savent bien se battre, mais ne sont pas fait pour être au front...

La créature me fixa de suite, des yeux noir dont le sang coule constamment, sa carapace, c'est de l’airain. Du vrais ! Le genre de métal que tu ne tord pas, que tu ne casse pas ! Et le guerrier dessus, sa masse devait faire mon poids ! Non Kaylirn, je ne te mens pas. J'ai hurler de tuer le guerrier, plus par frénésie qu'autre chose, il valait mieux de toute façon que je motive les ombres, on n'avait pas une chance.

Elle se jeta sur moi, des bouts de terre volaient sous son pas, les flammes prenaient un peu partout autour d'elle. J'ai frappé très fort avec mon draich sur le coup de la bête et j'ai compris que ma lame se briserai sur elle si je ne trouvait pas d'issus. J'avais esquivé sur la gauche mais elle ne continuait pas sur sa lancée et tournait avec une rapidité foudroyante. Je me mis en garde, par réflexe, la garde haute qui effraie tant l'adversaire ; mais a quoi servait-elle devant ça ? Elle ma chargea à nouveau et cette fois-ci je me contentais d'esquiver vers la droite alors que le guerrier abattait son marteau à peine derrière moi me donnant un aperçu effrayant de sa dextérité. J'étais à peine remis sur pied que la bête allait sur moi je me jetais à gauche, le plus loin devant moi possible pour cette fois me laisser le temps de me préparer à la prochaine charge. Quelle infamie d'être réduit à esquiver des charges ! Je me souvient d'un garde qui me racontait un combat contre un maître des épée de Oeth, il ne cessait de parer et d'esquiver sans même imaginer pouvoir contrattaquer tellement les frappes étaient précises et rapides, portées toujours aux pires endroits !

J'ai eu cette chance qu'un corsaire avait une corde et, la jetant au coup du guerrier, il lui fit perdre quelque seconde. Le guerrier tira sur la corde jusqu’à ce que l'écumeur de mer décide de la lâcher car il était à porté du marteau et de la mâchoire de métal de la bête. Mais ça n’empêcha pas la bête de cueillir le corsaire d'un saut pendant que le guerrier déchira la corde avec la simple force de ses mains ! J'ai du coup porté un coup dans l’interstice de l'armure, entre le casque et les épaulières, j'ai bien sentis que je tranchais le gambison mais ma lame s’arrêta trop tôt. J'avais fait couler le sang, mais je n'avais pas tranché la tête... C'est là que trois autres horreur de Khorn balayèrent d'une charge ce qui restait de mon escouade. Et cette apparition était d'autant plus sinistre que notre armée entière n'avait pas grand chose pour mettre à bas quatre élus de Khorn.

J'esquivais encore une charge et sentit un choc sur mon casque, le marteau du guerrier avait frôlé ma tête. Je perdais de la vitesse ! Deux autre fonçaient sur moi, j’eus cette idée folle de passer entre les deux, de toutes façon ils était frustrés de ne pas arriver à me tuer rapidement. Je sautais le plus haut possible, le corps à l'horizontale et je me souviens encore de cette sensation de tassement de mon corps, après j'ai su que j'y avais laissé trois côtes. Je retombais après avoir déclenché une gerbe d'étincelle en rayant mon armure sur l'airain de leur cuirasse, en me relevant j'entendis un guerrier me dire d'une voix puissance est affreusement grave.

« Bravo guerrier, tu sais te battre, ton crâne ornera mon armure comme témoignage d'un ennemi digne de ma puissance ! »

Je ne m’attardais pas à répondre mais frappait mon draich sur le fléau qu'il avait sortit de nul-part. Le choc me désarma mais de plus le fléau atteint quand même sa cible : mon flanc, c'est là que je su que mes côtes étaient déjà cassées. J'étais à quatre pattes, je ne savais pas trop pourquoi mon crâne était encore sur mon buste, mais je compris vite.

Le sol en dessous de moi s’ouvrait, vers quoi ? je ne saurais le dire. Un cris d’outre-tombe déchirait mon âme, je sentais une douleur terrible, mais elle était tellement forte que je ne pouvais pas la ressentir entièrement, c'était une angoisse tendu et insoutenable mais toujours tenue qui était le plus terrible, la douleur a des limites, alors que ça, c'est sans fin. L'obscurité était matérielle, des siphons de ténèbres avalaient le monde, tout se consumait dans l'ombre. j'ai hurlé comme une hydre ! j'avais l'impression que tripes et organe s'en allaient de mon corps, mais le pire était à venir.

Lorsque le sol et l'air était opaque et sombre, ils se déchirèrent pour laisser place à un monde de bêtes en mouvement, c'était démentiel, tout se mêlait, se moquait de moi et se combattait pour savoir qui ou qu'est-ce qui allait s'occuper de mon cas, j'ai vu les bêtes se faire déchirer en milles morceaux, comme si c'était un duvet de plumes, les élus de Khorn tenter de combattre les choses, mais en vain, eux aussi furent engloutis. C'était à mon tour, mais lorsqu'une chose s'approchait de moi, les dents changeantes et putrescentes en avant, la glace venait lui recouvrir la gueule, lui intimant de reculer. Je n’espérais qu'une chose, finir en lambeaux le pus vite possible, seulement un immense fracas dissipa ces ténèbres dans une puissante explosion, me laissa suffoquer trois souffle, puis la douleur réelle, réconfortante au possible, eu raison de ma conscience.

Lorsque je me réveillais, j'étais dans un couvent, le couvent de Ghrond ! Des acolytes s'en allèrent une fois qu'ils me posèrent des questions stupides pour savoir si j'étais en plein délire ou si j'avais les pieds ou il fallait. Un sorcière ne tarda pas, accompagné d'une autre, plus jeune et tellement belle...

... Bref, voici ce qu'elle me dirent

« Vous êtes la seule personne à avoir survécu à un puits des âmes correctement ouvert. Mais vous serez un puit à vous seul, exécuteur, sachez-le.

- Et ça veut dire quoi ça ?

- Que vous serez jusqu'à la fin de vos jours en contacte avec les puissances du chaos, surtout lors de vos nuits, qui seront donc agitées. Mais lorsqu'elles voudront pousser sur vous pour voir si elles pourront passer, inutile de vous dire que vous serez hanté.

- Et c'est qui : « elles »? Ais-je répondu.

- Se sont les âmes offertes au chaos, quelques démons mineurs peuvent aussi passer ; il est très peu probable qu'un d'eux vous possède, ce sont des faibles, mais ils peuvent vous tourmenter.

- Foutre d'asuryan ! Et il n'y a pas de solution pour se débarrasser de ça ?

- Mourir ?

- Ô Morathie ! ça va, merci. »

Si si, je leur aie dit ça ! Leur gueule quand j'ai dis Ô Morathie ! C'est un jurons interdit dans les couvents. Enfin c'est depuis ça que je suis tout le temps crevé, que je ne m’exécute pas comme u chef lorsque je dois décapiter plus de cent personnes en un soir... Mes cauchemars ! le pire est que je ne sais que ce ne sont pas des cauchemars, tout les matins je me réveille surpris d'être en vie alors que par vingt fois, durant la nuit, je fus déchiré en morceau par des bêtes sans consistance définie, ni forme, ni... enfin bref ! Le pire étant que je ne dois le dire à personne ! On me prendrais pour un mâle sorcier !

Tu comprends, de toute façon, si elle n'avait pas jeté son sort, j'étais mort, que pouvais-je bien lui importer ! Et l'armée avait ses chance d'y passer aussi, il étaient vraiment inflexibles ! Je crois que je le remercie, mais à la fois, je n'ai plus gout à la vie comme avant. C'est bon ? Mon récit a satisfait ta curiosité ? Et mais que fais-tu ? Pourquoi tu appelles notre corps d'arme ?... Quoi ? tu me jettes un duel morveux ? Je suis ton maître et je vais te le montrer fils de chien !

Dernières paroles oubliées de Draïhn l'épouvanté.
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MessageSujet: Le draich des executeurs.    Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyMer 7 Sep - 21:18

Le draïch, arme elfe noire par excellence, est l’arme typique des exécuteurs. La première chose à faire quand on considère une arme de ce type est de remarquer sa grande taille. Poignée comprise, elle est un peut plus longue que l’elfe qui la porte et mesure donc entre 1,90 et 2 mètre. La lame elle-même dépassant les 1m30, ce qui est considérable. Ajoutez à cela la largeur de la lame et vous obtiendrez quelque chose de lourd, de très lourd.

Un draïch elfe noir est fait d’acier et sa taille immense lui donne un poids tel que l’elfe qui doit le manier doit être très fort physiquement. L’art de l’exécuteur est donc un art très physique, demandant une force et une endurance que peut d’humains peuvent espérer avoir. Ensuite, en étudiant de plus près la lame, nous pouvons constater qu’elle n’a qu’un seul tranchant et se termine en une pointe courbe. De plus on peut remarquer la présence d’une autre pointe orientée vers le bas située un peut avant l’extrémité de la lame. Cette pointe à deux fonctions. La première est de percer les armures et ainsi les fragiliser à l’impact de la lame. La deuxième est d’empêcher la lame ou le corps de la victime de glisser le long du tranchant et ainsi d’échapper à la pression due au poids de l’arme.

Discours d'un vétéran joueur d'épée à ses élèves.
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MessageSujet: Le port    Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyLun 19 Mar - 16:55

- Combien ?
- Un millier à peu près.
- Un millier ? Vous êtes sérieux amiral ?
- Oui seigneur.

Le silence s'imposa entre les deux durchiis ; le port de Karond Kar était en hégémonie, des dizaines d'humains sautaient dans les eaux glaciales pour tenter de s'enfuir, ou tout simplement pour mourir. Ils étaient les rares assez instruit ou intelligents pour comprendre ce qu'on leur réservait, la mort était de loin préférable.
Mais les esclavagistes n'aimaient pas beaucoup que leur biens tentent de disparaitre, et il repêchaient et torturaient et humiliaient par les plus atroces procédés tout ceux qui tentaient de résister.

L'immense majorité des humains étaient dociles, la colonne humaine n'en finissait pas, un millier d'humains vomissaient des arches noirs.

- La marchandise est de qualité ? Elle est inspectée ?
- Oui, les hommes sont robustes, il y a quelques jeune enfants pour Har Ganeth ; pour ce qui est des femmes, elles sont soit robustes soit belles et jeunes.
- D'où viennent-ils ?
- Nous avons écumé l'est, Cathay, nous avons aussi des Hungs, mais aussi les terres du sud et la Thilée.
- Combien en demande tu ?
- Deux.

Le silence revint, puis il dura quelque secondes de trop. Alors que le Dynaste maître des bêtes esquissait un début de geste, l'amiral lança.

- Un... Et une pièce d'or par âme.

Le seigneur s'immobilisa et resta silencieux, regardant des esclavagistes attacher les humains qui décidément ne voulaient pas courber l'échine, ils leur ouvrèrent le ventre pour que le tripes et le sang dégoulinent sur la foule soumise ; les gémissement de souffrance des éventrés se mêlèrent à ce de terreur des esclaves qui n'avaient pas cette chance de connaitre un fin plutôt rapide.

- Tu auras ce dragon des mers, et autant de pièce d'or que d'humains valides. Je serais honnête sur le contage Lokhir.
- Le marcher est donc fait ?
- Va.

L'amiral rejoint les corsaires, la nuit sera longue et les matelots gardaient leur lots de femmes pour cette nuits de bagarres, de chant de jeux, de viols et de tortures. Lokhir, tant aimé des siens n'avait pourtant qu'un seul désir : retourner en mer et arpenter la terre, la terre ronde et finie ; trouver les richesses cachées, les objets les plus précieux et puissants, rafler, raser tout sur son passage ; comme les immenses vagues du nord.
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MessageSujet: Hag Graef - Le roc sombre (partie 1)   Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  EmptyMar 20 Mar - 14:25

Elemn'nahlle attendait dans l'immense
palais de Kanhath, haut maître de Hag Graef. Ce dernier n'avait pas
omis la politesse élémentaire et un banquet sommaire était dressé
pour son attente, il y avait même quelques esclaves effrayés à
disposition si l'envie lui venait de passer sa colère. Cependant
l'absence de ponctualité du seigneur intriguait la sorcière du
troisième rempart ; était-ce délibéré ? Un affront
pour atténuer l'importance de Ghrond serait dès plus impertinent et
pénible, surtout que ce Kanhath semble porter la faveur du grand
Malékith... « Quelle maudite raison peut me faire attendre ! »
pensa-t-elle en lançant instinctivement un regard glaçant aux
esclaves humains qui semblaient au bord de la folie.





Une légère brume glacée rappela
Elemn'nahlle à l'ordre, il fallait qu'elle contienne ses sentiments,
peut-être qu'un garde ici présent épie chacune de ses réaction.
Elle se mit alors à les regarder un part un, impossible de percer
leur regard, profondément enfuit dans leur casque noir, mais leur
mouvements semblaient traduire une gène trop importante. « Il
se passe quelque chose que j'aurais dû voir depuis trop longtemps !
Mon regard s'émousserait-il ? » Elle foudroya encore les
esclave, mais cette fois il s'en fallu de peu pour qu'elle ne les
jette pas en pâture aux pire démons. Les gardes semblaient gênés,
ce n'était pas banal de voir des gardes noirs traduire de l'embarra.
Sans doutes la raison se cachait là devant ses yeux, pourquoi ne
pouvait-elle le deviner ? Elle qui savait débusquer les
prophétie et les guerres avenirs...





La grande porte s'ouvra lentement,
laissant passer une matriarche d'une incroyable beauté gracile ;
comment pouvait-elle être naturellement aussi belle qu'une
sorcière ? Comment faisaient-elles sans sortilèges ? La
matriarche encaissa la présence de Elemn'nahlle, elle aurait pu se
figer dans une expression de courroux étonnée, mais en l'espace
d'un dixième de seconde sa contenance était de nouveau là, ceci en
disait fort sur sa rapidité au combat. La sorcière prit l'air de
savoir qu'une chienne de Khaine était censé être là, mais elle ne
put avoir la certitude que ce leur ai prit. Le seigneur était resté
entre les deux battants de l'immense porte et telle une statut,
attendait la suite. « La suite ? Est-ce un piège ?
Une provocation ? Ou seulement un hasard malheureux... »
Elemn'nahlle lança un sourire charmant à la matriarche, qui, avec
son air de meurtre, esquiva ce sourire non sans peine, mais en
gardant une aisance surprenante ; elle s'en alla d'un magnifique
déhanché, ses fesses étaient nus. Se retournant vers le seigneur
Kanhath, la sorcière constata que le charme de son sourire avait
atteint toute la salle hormis la furie.




- Il est temps peut-être ?
Kanhath.


- Toutes mes excuses, Dame
Elemn'nahlle, je vais vous convaincre que c'était une intrusion
inopportune de sa part.
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MessageSujet: Re: Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.    Quelques récits druchii -imaginer l'ambiance.  Empty

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