Le jour n'est pas encore levé.

La nuit est encore assez sombre, mais il est évident que le jours va bientôt se lever.

Vous vous éveillez lentement, ce sont les gémissements de Ma'al qui, vraisemblablement, vous ont tiré du sommeil.

Vous l'entendez dire, vous ne savez pas à qui :

"J'ai encore besoin de dormir un peu, faites un feu, que je me réchauffe."

Lorsque vous regardez le campement, vous êtes surpris par l'apparence de plus en plus déliquescente de Nayhem, autour de lui, il n'y a que la mort. L'herbe y est pourrie, semblable à de la vase, l'arbre sur lequel il est appuyé est recouvert de champignons, si bien qu'un grande partie recouvre le corps de votre ancien frère d'arme ; il ne dort pas, pourtant ses yeux sont complétement éteints, rien ne donne signe de vie, au contraire, il est plus immobile qu'un rocher.

Je regarde Acham le vieux, Kayanoff le trappu, Jalief le jeune et Kel le Cantal pour voir s'ils réagissent.

"Maraudeurs, préparez-vous"

Puis je lance un regard en direction des pucelles durchii, si elles sont là, pour scruter leur comportements au réveil.

Kayanov, à peine les yeux ouvert lance ces vers assez fort pour que chacun l'entende.

"Je me lève il ne s'est pas élevé,
Ainsi le nord.
Me coucherais-je dans le sang de sa chute ?
Se couchera-t-il dans le sang de la mienne ?
Ni lui, ni moi le savons, et pour cela nous allons vivre."

Jalief se lève et casse déjà du bois, comme si le trouble du réveil n'existait pas.

"Sfeingøt
Froid, violent et dur,
Loup, du nez et de l'oeil,
Il reconnaît sa progéniture.

Sois Vivant,
Sois Carnassier,
Sois Attrait,
Sois Mourrant.

Sois tout et surtout ne sois rien,
Jouis du chemin,
Et peut-être, dans le reflet du sang séché,
Tu sauras que lui sait.

Aujourd'hui et pour l'éternité,
Sfeingøt"

Après avoir allumé un feu, je mets une belle pièce de viande à cuire. Si rien ne se passe, j'en apporte un morceau à Ma'al. Je guette la moindre réaction de Nayhem (sans montrer mon questionnement). Puis je rejoins Acham pour le questionner :

- D'où viennent-ils ?
- Comment ont-ils été capturés ?
- Que faisaient-ils avant ?
- Etc.

J'essaye de décrypter les mots au delà des mots (quelles sont leurs motivations profondes, leurs cordes sensibles pour pouvoir (essayer de) les manipuler le temps venu).

*fait semblant de continuer a dormir et tente de retrouver ces esprits et écoute les conversations."
(Mat dit nous si ils voient quelque chose)

Le garde noir dort, il a faillit se réveillé puisqu'il a légèrement bougé pour l’œil avertit, mais seul un paranoïaque ou quelqu'un qui connait bien les elfes peut se douter qu'il ne dort pas.

Kayanov sourit à Margøt lorsqu'il l'entend chantonner ce poème, puis il chante avec lui les dernier vers.

- Sfeingøt ! Voila un nom qui vient de loin au nord ! Le démon du vent d'hiver !

Où vont ces oiseaux ?
Au sud
Et cette bête immonde ?
Au nord
Pourquoi ne suivent-ils pas la même route ?
Car l'un descend pour y trouver la vie
Il fuit car l'autre descendra pour y semer la mort
Il suivra Sfeingøt, la mort vers le sud.

Puis Kayanov va chercher du bois en chantonnant dans une langue qui vous est étrangère.


Lorsque Margøt rejoint Acham et lui pose ces questions Acham l'acceil avec joie.

- Je connais bien Kel ; mais Kayanov et Jaliev, je ne les connais pas.
Nous sommes des chasseurs dresseurs, nous venons du sud est, un village en cendre, deux fois rasé.
Les Hungs ont migré par chez nous, il ont récupérés quelques femmes, des bêtes et notre nourriture.
C'est alors que nous étions sans défenses que les Durchiis nous ont attaqués ; nous nous sommes défendu en vain.

Je suis un ancien chasseur d'homme, alors je ne leur en veut pas. Mais je voulais une vie facile et simple avec ma femme et mon fils... Je vais avoir une vie plus courte avec mon fils, je veux en revanche que lui survive.

Et il montre Kel

- Oui, je l'ai eu alors que j'étais adolescent, mais là où je vivais, la famille était importante ! Oh ! Ecoutez ! Kayanov chante une belle chanson ! Elle dit ceci :

Nous sommes des étrangers, la guerre est notre pays
Nous n'avons ni champs ni près
Le champs de bataille nous nourrit
Nous sommes des étrangers, le sédentaire est notre festin
Nous suivons la grande chevauchée, le pillage est notre destin

Je ne sais pas la suite... je vais aller chercher un peu de bois moi aussi, qu'on ne me prenne pas pour plus décrépis que je ne lui suis...


On ressent qu'Acham n'aimerait pas mourir, mais qu'il le fera pour sauver son fils. On sent aussi une réserve, un besoin d’économiser les mots. Et un calme, comme si les Osts lui étaient familiers.

Thryrial se réveil sans un geste d'étirement et avec uns sobriété de mouvement remarquable.
Fait un tout d’horizon et passe tout le monde en revue sans s’attarder sur qui que ce soit.
Enfin il lève la main avec une sorte de laisser aller.
"Salut tout le monde." (il parais chaleureux malgré les rudesses de ces intonations)
Puis sans s'attarder il vas voir l'état de son sang froid!

//après quelques minutes à rester dans son coin pour se reprendre,
//Kalek attrape son outre, bois une goulet avant de se lever et s'avancer
//salut les maraudeur d'un signe de la tète et s'approche du feu pour prendre un morceau de viande

" Il va nous falloir reprendre la route, continuons nous vers le sud ?"
//demande en direction de Margöt
//sur ces mot kalek semble avoir eu comme un léger blocage l'espace d'une seconde
//suite à laquelle il laisse échapper un discret sourire et un hochement de tète

Thryrial dit sans même tourner la tète.
"Il vas peut être falloir attendre un peut plus"

Le sang froid a rongé l'arbre qui le tenait, mais lorsque Tryrial s'en approche sans précautions particulières, le terrible reptile semble se soumettre docilement.

Kel regarde la bête d'un air étonné et lance : "Tu vas vraiment monter cette chose ?" Alors que Kalek cherche un morceau de viande cuit sans succès, le feu commence juste à prendre et Margøth n'a pas encore sortit sa viande. Il a sentit cependant qu'elle sera encore bonne un ou deux jours, cela dépend de la température des prochains jours.

Vous ne voyez pas Tsaî ;
vous voyez la couche de son tour de guet (herbe un peu tassée en bas d'un arbre)
une branche est cassée juste au dessus.

"bien sure que oui et ça ne seras pas la première fois. J’espère juste que le coup de marteau ne l'as pas rendu encore plus violent que d'ordinaire" Thryrial continu a observer la bête ces réactions et ces blessures.et ces blessures .

Après avoir estimé l’état de la bête il s'éloigne du campement avec un regard appuyé a Kalek. (mais le casque empêche de savoir ce que son visage exprime , pour peut qu'il exprime quelque chose) Environ 20 pas plus tard il fait demi tours et reviens chercher son arbalète puis repart dans la foret.

Tsai du haut de ces arbres suis discrètement Thryrial .
une fois un peu éloigné des autres il simule en sifflant un animal pour "éprouver" la vivacité, et l'état de l’elfe noir.
finalement il parle tel un écho en se déplaçant de branche en branche pour ne pas être localisé et lance:
"tu chasse mais tu fais tout pour être la proie, on dirai un elfe qui cherche une pute au plus profond d'une nuit sanglante."

"Tu veut être le chasseur ? Pourquoi ? Qu'attend tu de notre confrontation? A moins que tu ai repéré du danger dans ce cas dit le ." Il ne cherche pas a localiser l'elfe (du moins en apparence) et continu a avancer comme si il continuais sa chasse.