Si tu veux vivre, ta demeure doit pouvoir courir avec toi.
Si tu veux vivre, reste loin des villes, elles viendront à toi bien assez tôt.
Si tu veux vivre, reste droit, aussi droit que ton oreille.
Si tu veux vivre, sois plus souple que l’animal que tu chasses.
Si tu veux vivre, passe la moitié de ta vie à acheter ta vie ; ta cape.
Si tu veux vivre, obéit au grand Malékith et à ceux qui parlent sous son nom.
Si tu veux vivre, protège les coursiers noirs avant de les chevaucher.
Si tu veux vivre, devient la nature qui t'entoure, connait ce qui te tuera et ce qui te sauvera.
Si tu veux vivre, soit plus sombre que la nuit sans étoile, en toi et hors de toi.
Si tu veux vivre, rapproche-toi du chaos, mais combat le.
Si tu veux vivre, tue tout ce qui est plus faible que toi, fuis ce qui est plus fort.
Si tu veux vivre, ne sois pas le deuxième fils de la famille.
Si tu veux vivre, protège les tiens, mais éprouve-les sans cesse.
Car tu es une ombre dans l'ombre, une ombre dans le nord ; tant qu'il ne te voit pas, tu es en vit ; et lorsqu'il te voit, il est trop tard, son crane arbore ta flèche.
Regarde ton reflet, que le miroir se brise si tu ne dépasses pas ton reflet, et nous l'appelons guerrier-fantôme ; honni soit ton reflet.
Sous la glace : les os de nos aïeux, innombrables, tués par l'ennemi ; Sous la glace le secret de notre haine, la raison de notre guerre.
Ne brise pas la glace, que ta haine reste inatteignable, ainsi nous sommes inatteignables, ainsi nos flèches sont les seuls à trouver leur but.
Lorsque le monde appartiendra au grand seigneur Malékith, nous seront la couronne sur son crane, car la terre est ronde, et nous seront la couronne royale au nord, d'un bout à l'autre du cercle arctique. Car jamais le nord n’arrêtera de produire nos ennemis, ainsi toujours notre haine trouvera sa joie dans la guerre.
Car tu es une ombre dans l'ombre, une ombre dans le nord ; et tu rejoindras la glace, mais avant cela, tu auras donné à la glace et a ton rois des enfants, et la mort à tes ennemis.