Il est dit que chaque hiver ; alors que le froid vient glacer le corps des ancêtres qui ne savent plus marcher, que le nord décide d'achever leur misérable existence ou de leur en donner une nouvelle ; les chefs de chaque peuple Kurgan désignent sur une carte un lieux plus au sud.
Il est dit qu'aucun homme n'a sut conserver ce lieux, et qu'il préféraient mourir jusqu'au dernier plutôt que se rendre, mais la plupart du temps, il évitent le combat et fuient en laissant assez de trésor et de provision pour éviter la fureur des Kurgans.
Mais il est dit aussi que les Kurgans sont raillés pour leur brutalité. Il est dit qu'un Hung peut rire d'un Kurgan en face de lui, le regardant dans les yeux, et prolonger son existence. Je sais pourtant que les Kurgans ne haïssent pas les Hungs, ils les respectent pourtant, peut-être pare qu'il sont leur seul adversaires humain dignes de défis.
Kur-Ga-Em, le chef de chaque peuples Kurgan lors du Grand assaut vers le sud a dit ceci de sa race :
"En vérité nous sommes un peuple faible, enlevez le défis à un Kurgan et il meurt ; enlevez l’hiver à un Kurgan et il meurt ; enlevez-lui son adversaire et il meurt. Mais c'est pour cela que nous sommes la race la plus puissante du nord, lorsque nous massacrons notre ennemi, nous faisons d'un adversaire notre nouvel ennemi ; si l’hiver ne vient pas, alors nous montons au nord et redécouvrons le défis. Notre faiblesse a fait de nous des immortels, l’enveloppe du nord, nous sommes les ascendants !"
Il est dit que leur peau est noir d'avoir trop de démons dans leur sang, mais ils ignorent ce qu'est un démon tant ils vivent à leur côté.
Il est aussi dit que le premier Kurgan a copulé avec le Shaggoth pour devenir aussi grand et aussi destructeur, de tout les peuple de l'est, il n'y a que les Hung pour ne pas croire ce que l'on dit. Je suis Hung et pourtant je crois que derrière ce mythe, il se cache plus de vérité que de mensonge.
Ma lame avait du mal a passer la peau du Kurgan que j'ai défié pour devenir seigneur, son marteau faisait trembler la terre, et alors qu'enfin je suis arrivé à transpercer son foi, il m'a sourit et m'a dit : tu es un homme, merci. Et il a continuer de combattre jusqu'à perdre toute sa vitalité, mais il ne voulait plus vaincre, je sentais qu'il m'entrainait.
Je suis Hann, seigneur Hung, et je comprend maintenant pourquoi nous nous moquons des Kurgans, car nous les respectons comme des hommes qui savent être nos égaux sans pourtant connaitre "La voie du nord".
Daënien, un soir. T'a conté cette histoire mots pour mots sur les Kurgans ; tu n'as jamais put savoir si Kur-Ga-Em et si ce seigneur Hung existait ou s'ils n'étaient qu'un histoire dans l'histoire.
